J'ai fait la découverte de Foster The People via une connaissance qui a eu la chance de se rendre à South By South West plus tôt ce printemps dans le cadre de son travail - preuve que le degré de plaisir lié au travail varie d'un individu à l'autre! Là-bas, semble-t-il qu'il y ait eu un gros «buzz» entourant la performance du groupe auprès de l'industrie québécoise...
Le trio de Foster est né à Los Angeles en 2009 et il s'est principalement fait connaître avec son «single» Pumped Up the Kicks sur le web. Depuis, ils n'avaient produit qu'un seul mini album éponyme en 2011. C'est ce qu'on connaissait d'eux jusqu'ici. Mardi dernier, au grand plaisir de plusieurs, le groupe s'est enfin lancé et il nous présente son premier album Torches.
J'ai écouté l'album en boucle ce week-end sur la route pour Portland (voir le blogue précédent), je maîtrise donc assez bien le répertoire de dix morceaux à ce jour. Torches c'est de la belle pop-dance-électro d'été. Un album très léger et parfait pour la belle saison, mais qui, à mon sens, ne traversera pas les années. Le trio maîtrise très bien le style et lui a ajouté le son de vrais instruments, comparativement à ce que d'autres font dans le même genre; mais il ne révolutionne rien. Leur son s'apparente à celui de Klaxon, de Peter Bjorn & John, de Hot Chip; d'autres l'ont aussi rapproché de ce que font les MGMT, mais j'adhère moins à cette association... Ça n'enlève rien à l'album que Foster The People nous présente cet été; c'est peut-être seulement qu'avec le «buzz» qui avait entouré leur premier éponyme, on s'attendait à un peu plus de leur part.
C'est un album parfait pour l'été : à écouter en musique de fond sur la terrasse, entre amis, verre de blanc à la main.
Foster The People
http://www.fosterthepeople.com
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