mardi 31 mai 2011

Portland, ME --» Ville portuaire gourmande!

Duck Fat

Le Maine! On associe souvent cette partie des États-Unis à une clientèle plus âgée, familiale et bourgeoise, mais détrompez-vous! C'est accessible, beau et gourmand! Ce week-end, nous sommes allés le constater directement en visitant la ville de Portland. Je l'avoue d'emblée, l'idée d'aller passer du temps là-bas ne vient pas vraiment de nous; c'est plutôt suite à une émission spéciale de Josée Distasio sur la ville que nous avons été curieux de la visiter. Elle nous y présentait de bonnes adresses gourmandes et les images de la ville étaient très belles: chics et historiques. En faisant quelques recherches supplémentaires, nous avons été à même de constater qu'à une quinzaine de minutes de Portland, il y avait la ville de Freeport, reconnue pour ses outlets. Et hop! nous étions convaincus. Nous avons réservé notre week-end!

Récit de nos découvertes...

Stonewall Kitchen
Une boutique spécialisée dans les «petits pots maison». On y trouve de tout! Confitures, ketchups, moutardes, salsas, sauces, épices, préparations à gaufres et à crêpes... Et tout est bon! Les mélanges maisons qu'ils font sont audacieux et, de tout ce que nous avons pu goûter sur place, aucun mélange ne nous a déçu. Les petits pots sont vendus en plusieurs formats et les prix varient entre 2$ et 15$ environ. Comme la marque ne livre pas au Québec et n'a pas de points de vente, on ne se pose pas de questions et on fait des provisions!
182 Middle Street
http://www.stonewallkitchen.com

Standard Baking Co.
Une boulangerie artisanale située face au port qui offre des pâtisseries fraîches tous les matins. On a souvent tendance à penser que les pâtisseries américaines sont plus grasses ou plus lourdes que celles que nous produisons ici, mais à la Standard Baking, ce n'est pas le cas. Les chocolatines, entre autres, sont légères et juste assez sucrée. Ce n'est malheureusement pas un endroit où nous pouvons manger sur place; très dommage parce que la boulangerie est située dans un très beau bâtiment historique en pierres... L'endroit est malgré tout populaire et on voit les gens du coin défiler les uns après les autres avec leurs pains et leurs pâtisseries du jour. Environ 2$ la pâtisserie.
75 Commercial Street
http://www.forestreet.biz

Duck Fat
Le Maine n'était pas reconnu il y a quelques années pour ses restaurants, mais la tendance change et on y trouve maintenant d'excellents établissements locaux et des chefs réputés. Le Duck Fat est un petit restaurant d'une quinzaine de places, tout au plus, qui connaît une très belle popularité à Portland. Vous l'aurez compris, Duck Fat parce que l'on sert des dérivés du canard dans la plupart des plats! Nous avons essayé la poutine de canard: des frites cuites dans le gras de canard avec une sauce à base de canard faite maison et du fromage. Délicieuse et pas trop grasse! De mon côté, j'ai opté pour une de leurs sandwichs à la dinde rôtie avec des pousses de choux de bruxelles, gouda, aïoli et cornichons «tarragon», c'était aussi très bon et les saveurs s'agençaient très bien. On offre aussi des salades, des charcuteries, des frites au gras de canard, de la soupe et, semble-t-il d'excellents milk shakes. On y va surtout pour dîner. À deux, il faut compter une trentaine de dollars, breuvages inclus.
43 Middle street
http://www.duckfat.com/menu.html

Rabelais
Portland possède même sa librairie gourmande! Pas très loin du Duck Fat, une boutique de livres de recettes est tenue par un couple que l'on soupçonne d'être de très grands amateurs de cuisine. On y trouve de très vieux livres de recettes de toutes sortes de pays, de restaurants réputés, de chefs qui ont faits leurs marques, de la cuisine du Maine, des ouvrages de références, des romans «culinaires», des ouvrages sur le vin et des livres neufs. C'est très impressionnant d'y entrer et de voir qu'il y existe autant de livres sur le sujet. Il y avait même un livre de la première édition de la Cuisine Française de Julia Child! Pour mettre la main dessus, il fallait débourser 90$. Il s'agit d'un ouvrage d'exception, la plupart des autres se détaillaient à des prix plus modiques.
86 Middle Street
http://www.rabelaisbooks.com

Wine Merchants Cigar Shoppe
C'est là que nous avons trouvé les vins que nous avons ramenés au Québec. Le propriétaire de la boutique nous y accueille chaleureusement, tout en humour et il nous conseille judicieusement sur nos choix de vins. Il tient des bouteilles de tous les prix et il en a plusieurs qui sont rares sur le marché. On a vu tout de suite qu'il était apprécié des gens de Portland, car tout le monde le connaissaient de prénom et lui aussi reconnaissait tout le monde! Un beau commerce local.
223 Commercial Street
http://www.oldportwine.com

Five Fifty-Five - 555
C'est le restaurant plus «haute gamme» que nous avons essayé durant le week-end, car il en existe plusieurs dans les petites rues du port qui ont tous l'air très en vogue; ils étaient toujours complets. On y sert de la cuisine de type bistro française réinventée et adaptée aux richesses marines du Maine. On peut opter pour des tapas lorsqu'on choisi de manger au bar. Lorsque l'on passe au restaurant, on a le choix entre le menu dégustation 5 services ou les plats à la carte. Il y avait un peu de tout sur le menu, poissons, fruits de mer, viandes... mais nous avons opté pour le menu dégustation à 60$. En général, c'était bon, mais quelques plats nous ont un peu déçu. On a débuté par une soupe à l'oignon onctueuse, délicieuse. Ensuite, une salade d'asperges et un ceviche de pétoncle, la salade était bonne et le ceviche de qualité, mais on l'avait quelque peu gâché en y ajoutant une sauce piquante inutile. S'en est suivi une bavette de boeuf «mexicaine», encore une fois de très belle qualité, mais avec beaucoup trop de saveurs: épices mexicaines, pois chiches, salade de concombre, coriandre, maïs... C'était un peu trop! Je n'ai pas aimé le fromage d'après repas, un mixte de chèvre et de parmesan pas très fin; je m'ennuyais de nos fromages québécois! Mais le dessert était très bon. Peut-être que les plats à la carte nous auraient mieux satisfaits, le restaurant était plein à craquer et tout le monde semblaient se délecter. La carte des vins est volumineuse et abordable, on y trouve des vins de très belle qualité.
555 Congress Street
http://fivefifty-five.com

J'aurais pu vous en raconter encore longuement, mais je vais vous laisser quelques découvertes... Portland est seulement à 5h de Montréal et la route pourrait être beaucoup plus courte si nous pouvions prendre des autoroutes. Qu'à cela ne tienne, le trajet nous permet de découvrir une foule de petites villes coquettes et de traverser un très beau parc national. 
Un voyage d'un week-end abordable à s'offrir cet été!

lundi 30 mai 2011

Le Mardi c'est @ Saint-Henri

Avec le retour du beau temps (et enfin de l'été!) ce n’est pas que l’occasion de sortir nos Ray-Ban Wayfarer, nos Sperry Top-Siders et d'arborer notre look matelot Urban Outfitters, c’est aussi l’occasion d’aller arpenter des quartiers de Montréal qui sont en plein changement et qui bouillonnent  d’un point de vue culinaire et culturelle.  Dans cette optique, le dernier mardi de chaque mois est une bonne occasion de découvrir ce que le quartier St-Henri a de mieux à nous offrir.



Et qu'est-ce qu'il a à offrir qu'on ne connaîtrait pas? 
Depuis quelques années, le quartier St-Henri est en pleine revitalisation avec des projets de condos qui pullulent au bord du Canal Lachine et qui attirent les jeunes professionnel travaillant au centre-ville. La venue de cette nouvelle population a amené l’ouverture de quelques restos intéressants comme le Mak Mak et le Tuck Shop.

Comme dans la plupart des grandes villes nord-américaines les meilleurs rapports qualité prix côté alimentation se retrouvent dans les cuisines plus «ethniques». C’est le cas du Mak Mak. Selon plusieurs, il s'agit du meilleur resto Thai à Montréal. Prix modique, cuisine savoureuse et colorée et fraîcheur des produits exemplaire.  Ajouter à ceci le choix de près de 40 sortes de bières et pas loin d'une trentaine de bouteilles de vin (la carte n’est pas très élaborée, mais les prix sont très bas) et une terrasse l’été.

Pour un souper un peu plus trendy, on se tourne du coté du Tuck Shop. Une cuisine où le menu change au gré des saisons et des aliments disponibles sur le marché.  Avec son ambiance chaleureuse l’endroit affiche toujours complet et on doit incontestablement réserver. Son design vintage est des plus plaisant et le menu donne souvent lieu à des choix déchirant au moment de passer nos commandes. Le Tuck Shop n’a rien à envier aux restos du genre «bistro revisité» qui logent principalement dans le Vieux-Montréal  ou sur le Plateau. Bonus: la carte des vins est très intéressante et nous amène encore faire des choix ardus.

Pour conclure la «soirée-visite» dans le quartier, la Terrasse Saint-Ambroise de la brasserie McAuslan est incontourable. Spacieuse et située sur le bord du Canal Lachine, elle offre une ambiance parfaite pour les soirées estivales. Évènement très intéressant: le dernier mardi de chaque mois pendant l’été, les DJs Poirier et Ghostbeard sont aux platines (ou aux laptops?) pour  présenter les soirées Sud-Ouest pour un troisième été consécutif.  Gros barbecue et grosse basse tropicale à prévoir.

Nos mardis de l'été sont déjà bookés!

Mak Mak
4219 Notre-Dame Ouest, Montréal
Tuck Shop
4662 Notre-Dame Ouest, Montréal
Terrasse Saint-Ambroise
5080 rue Saint-Ambroise, Montréal

Thierry Ricourt : Agent Spécial de l'Interpol

Image La Presse

C'est une des belles découvertes que j'ai faite au Zoofest l'an dernier: Les incroyables aventures de Thierry Ricourt. Un projet tout ce qu'il y a de plus déjanté qui n'est ni du théâtre, ni de l'improvisation, ni un feuilleton, ni une série télé, ni un spectacle musical; mais tout ça à la fois! 

Il s'agit du projet de Marie-Lise Chouinard, une diplômée, encore assez ressente, de l'option théâtre du Collège Lionnel-Groulx. En plus de Thierry Ricourt, elle taille assez bien sa place en ce moment dans le milieu et on a pu la voir dans la dernière édition des Parlementeries. Le talent d'écriture, de mise en scène et le sens du spectacle de cette jeune femme à la crinière volumineuse est indéniable. Les incroyables aventures de Thierry Ricourt est littéralement une série télé séparée en épisodes qui prennent place sur les planches plutôt qu'à la télé. Et le plus ingénieux, c'est que l'auteur a écrit les épisodes à la manière des Simpson; on peut les regarder dans n'importe quel ordre et on ne manque rien de l'intrigue parce qu'il ne s'agit pas d'une histoire chronologique. On parle ici, également, d'un excellent mode de fidélisation du public, car on a toujours hâte de voir le nouvel épisode et ça ne nous dérange pas de revoir un épisode parce que c'est bon; comme dans le cas des Simpson. 

Et quel en est le propos? À chaque début d'épisode, la joyeuse bande de comédiens, constituée de Marie-Lise, de quatre autres jeunes comédiens et amis et accompagnés de son groupe musical Velours de Rubis; nous chantent avec entrain le gingle de la série et, chaque fois, on rit et on finit par le chanter avec eux. 
Thierry Ricourt, est un agent spécial de l'Interpol, un français que l'on dépeint typiquement avec ses complexes de supériorité. Samuel Côté, Thierry Ricourt lui-même, porte à la perfection ce rôle avec ses mimiques à la Jim Carrey et son physique filiforme qui prête à la cascade. On entre donc dans son quotidien d'agent, où les personnages sont plus extravagants que nature: le stagiaire lèche-botte, la secrétaire plantureuse, le patron gras et lui, l'agent spécial trouillard et super-héros à la fois... Des clichés me direz-vous, mais oh! combien délectables. On ne se lasse pas de les voir faire des «cascades maisons» avec peu de moyens, de les entendre «perler» à la française et de les voir évoluer dans leurs intrigues un peu prévisibles; parce que c'est bien fait, intelligent et drôle. 
Quand je parle de peu de moyens, c'est très peu de moyens. Mais ça va bien à la troupe qui est composée de gens ouverts et prêts à tout pour se faire connaître. Leurs premiers spectacles, ils les ont donnés au Café Cléopâtre et ils étaient tous dehors, costumés, à quelques minutes du début des représentations, à faire eux-même la promotion de leur chef-d'oeuvre aux passants. Ils sont géniaux!

Si je vous en parle aujourd'hui, c'est que demain, mardi le 31 mai, ils donneront une représentation gratuite d'un nouvel épisode. Le but? Séduire un diffuseur dans le but de faire le saut au petit écran. Les voir à la télé serait, en effet, un succès de plus à la télévision québécoise et j'exagère à peine!

Les Incroyables Aventure de Thierry Ricourt
31 mai 2011 @ Lion d'or
Portes : 19h30
Distribution: Geneviève Boivin-Roussy, Yannick Chapdelaine, Marie-Lise Chouinard, Samuël Côté, Pierre-Philippe Côté, Gabriel Dagenais, Christian David, Jérémy Demay, David Leblanc, Florence Longpré, François Morin, Manuel, Sinor, Guillaume Tremblay ainsi qu'un invité spécial

jeudi 26 mai 2011

Vente Matt & Nat @ Montréal


C'est une des ventes les plus attendue chaque année: la vente d'échantillons Matt & Nat! Ce printemps, car il y en a aussi une à l'automne, elle se tiendra du 31 mai au 4 juin. On y trouve des modèles de sacoches et de porte-feuilles de plusieurs collections et les rabais vont jusqu'à 90%. On aime! Mais comme beaucoup de madames «aiment» aussi, je vous suggère de vous y rendre durant les jours ou les soirs de semaine. Le week-end, c'est tout simplement le bordel! Il y a beaucoup trop de gens et c'est difficile de tout voir les modèles de sacs disponibles avant de faire notre choix. Pour certaines, le choix n'est même pas une option, je suis toujours surprise de voir des dames sortir avec des sacs gigantesques remplis de sacoches! C'est dire comment les sacs Matt & Nat sont appréciés.

La marque a été créée en 1992 à la suite d'un défi lancé à Inder Bedi, montréalais et concepteur de Matt & Nat, de devenir végétarien pendant 30 jours. Ce n'est pas par hasard que les sacs qu'il a ensuite confectionnés étaient végétaliens! Car, en effet, depuis le début jamais de matière animale n'est entrée dans la fabrication des sacs Matt & Nat. Depuis quelques années, la marque est allée encore plus loin et elle a décidé de fabriquer les doublures des sacs à partir de bouteilles de plastiques recyclées. Et tout ça, sans jamais négliger le design! Chaque collection possède sa petite coquetterie ou est dotée de détails très pratiques; que ce soit la multiplication de zips, les double-fonds, les poches, les pochettes... Tout est réfléchi dans ces sacs et ils sont durables. Parce que, dans les faits, après six mois, nos sacoches sont toujours aussi d'actualité et en bonne condition, c'est par luxe et par amour de la marque que nous nous ruons deux fois par année à la vente!

Les prix des sacs à rabais varient entre 40$ et 150$, tout dépendant de leur format et de leurs matériaux de fabrication. Il y a aussi des sacs pour hommes, sobres et pratiques, qui sont tout aussi convoités par la gente masculine. Mise en garde: on accepte que l'argent comptant. Par expérience, je vous conseille de prévoir plus d'argent que pas assez... C'est vraiment contraignant de ne pas avoir le 5$ qui nous manque pour se procurer le sac de nos rêves! 

Vente Matt & Nat
333 Chabanel Ouest, Suite 505, Montréal
Du 31 mai @ 4 juin 2011
http://www.mattandnat.com/

mercredi 25 mai 2011

TOMS : trouver chaussure à son pied + aider



Si ce printemps c'était les bottes de pluie à talons mon ultime achat en frais de chaussures, je crois que je peux déjà affirmer que, pour l'été, ce sera mes espadrilles compensées TOMS! Entendons nous ici, je ne parle pas d'espadrilles de course, mais bien de petits souliers matelot en toile à la semelle compensée. Habituellement, ce genre de souliers me donnent affreusement mal aux pieds, mais pas cette fois-ci. L'angle du talon est parfait et la semelle est juste assez molle pour amortir nos pas; les avoir aux pieds, c'est comme porter des pantoufles! Elles sont offertes en deux couleurs, rouge ou noir et elles se détaillent aux alentours de 80$. Pour une chaussure confortable et de bonne qualité, le prix est raisonnable. TOMS offre aussi des souliers à talons plats pour les hommes, les femmes et les enfants. Quelque soit notre style, il y existe un TOMS à notre pied.



Mais l'histoire ne s'arrête pas là. TOMS est aussi investi d'une mission sociale et la compagnie s'engage à donner une paire de souliers à un enfant défavorisé chaque fois qu'ils en vendent une. Un très beau geste que votre porte-feuille approuvera d'autant plus! En visitant leur site web, on découvre qu'au-delà de la chaussure TOMS est aussi un lifestyle. Les gens y postent des photos de leurs pieds, on peut voir les enfants défavorisés recevoir les souliers... Le genre de photos qui nous donnent encore plus le goût de porter fièrement nos chaussures confos!

Un achat gagnant pour l'été, c'est assuré.

http://www.tomsshoes.ca/

mardi 24 mai 2011

Le musée des Beaux-Arts en formule VIP


Après le Musée d'Art Contemporain, c'est maintenant le Musée des Beaux-Arts qui emboîte le pas pour offrir aux jeunes abonnés des soirées «musée formule 5 @ 7 avec Dj». Ce jeudi 26 mai, donc, le Musée a convié les abonnés e-étudiant à un 5 à 9 au Pavillon Jean-Noël Desmarais. 

Ce sera une belle occasion de visiter l'exposition l'Empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite. Une visite guidée est d'ailleurs offerte gratuitement aux coups de 19h. Du côté du 5 à 9, on nous annonce une ambiance lounge avec le DJ FunkyFalz et de l'alcool à prix modique. 

Attention, pour y prendre part, vous devez être abonné du musée en formule e-étudiant ou encore connaître une personne possédant cet abonnement. Si c'est le cas, vous pourrez prendre part à la soirée moyennant 10$ pour le premier invité, 5$ pour le deuxième et 3$ pour le troisième. 
Pour bénéficier de l'abonnement annuel e-étudiant du MBA au coût de 20$, vous devez (évidemment!) être étudiant et âgé de 25 ans et moins. Une offre qui vaut le coup puisqu'elle vous permet d'entrer gratuitement au musée toute l'année!

Reste à voir si les 5 @ 9 du Musée des Beaux-Arts attireront autant les foules que les Nocturnes Branchées du Musée d'art Contemporain! On ne veut pas les comparer, mais si la compétition peut nous offrir des soirées de calibre toujours plus élevé, on ne s'en privera pas!

Abonnement VIP Musée des Beaux-Arts
http://www.mbam.qc.ca/fr/amis/vip.html

vendredi 20 mai 2011

Taza Flores: ambiance + tapas méditerranéens



Avec le soleil qui est sensé venir faire une timide apparition ce week-end; la fièvre des terrasses nous prendra très certainement d'assaut! Il y existe, en plein coeur du Mile-End, une oasis méditerranéenne qui saura combler notre désir de picoler et de bien manger dans une ambiance chaude. Et j'ai nommé: le Taza Flores

Le restaurant a été fondé en 2004 par Gilbert et Harry Marciano qui avaient le désir d'implanter à Montréal un endroit où il serait possible de siroter un mojito et de se régaler de tapas dans une ambiance sans prétention comme il est possible de le faire à Barcelone. C'est mission accomplie pour ces monsieurs! J'y suis allée pour la première fois, il y a près d'un mois, et je m'y suis sentie transportée au bord de la Méditerranée. Sans blague!

À l'extérieur, une terrasse d'une vingtaine de places (et tout ce qu'il y a de plus montréalaise), permet de se faire bronzer face à l'avenue du Parc tout en mangeant tranquillement. C'est à l'intérieur que l'ambiance méditerranéenne est la plus marquée. Le décor est rustique et coquet, les tables de différents formats et de différentes hauteurs, les gens se voisinent de près... On se sent vraiment sur le continent voisin le temps d'un repas.

La carte des tapas est très diversifiée et offre des choix pouvant convenir à tous les goûts et, (joie!) les formats sont juste assez gros pour être partagés à deux. Et c'est ce que nous avons fait! En entrée, nous avons goûté les figues fraîches au prosciutto et au cheddar fort et une salade de poires au gorgonzola: un délice! C'était tout en fraîcheur sans négliger le goût. Tout était si bon, que nous nous sommes lancés dans une longue dégustation. S'en est suivi: des bouchées de Polenta au parmesan, un tortilla espagnol au chorizo, des toasts aux portobellos sautés à l'ail et du chorizo grillé à nouveau. Tout était délicieux! Riche en saveurs sans être gras comme certains tapas ont tendance à l'être. En sortant, nous étions bien rassasiés, mais pas «mal» d'avoir trop manger. Tout avait été parfait au niveau des portions.


Le seul petit bémol, c'est la carte des vins... En me rendant dans ce type de restaurant, je me serais attendue à voir une impressionnante carte, mais ce n'est pas le cas. Au nombre des rouges, pas plus d'une dizaine de propositions, dont plusieurs se détaillant aux alentours de 15$ en SAQ. Heureusement, pour sauver la donne, il y a quelques importations intéressantes. Et il y a toujours les cocktails, une valeur sûre et dont la carte est beaucoup plus volumineuse. 


Pour deux personnes, il faudra compter environ 120$. Si la note monte rapidement, ce n'est pas la faute des tapas, dont le prix tourne autour de 7$, mais plutôt celle de l'alcool! Mais, y a-t-il vraiment un prix pour passer une très agréable soirée méditerranéenne sans sortir de notre île?


Taza Flores
5375, Avenue Parc, Montréal
http://www.tazaflores.com

jeudi 19 mai 2011

Lykke Li @ Métropolis ce samedi


Les billets de ce spectacle ont été mis en vente il y a déjà longtemps et, ça fait tout aussi longtemps qu'il affiche complet! Samedi, c'est devant un Métropolis plein à craqué que Lykke Li nous présentera son tout dernier album Wounded Rythmes. En vente depuis la fin février. 

Pour l'avoir vu en spectacle à Osheaga il y a deux ans, je suis convaincue que la prestation sera mémorable, très sensuelle et empreinte de théâtralité. Le premier album de la suédoise m'avais laissé un peu indifférente à première écoute, je le trouvais un peu trop lancinant... Mais sa prestation cet été-là avait réussi à me faire changer d'idée sur son travail. La petite blondinette était arrivée sur scène vêtue d'une cape noire qui laissait voir ses longues jambes fines montée sur de hauts talons. Je n'imagine même pas l'effet qu'elle a eu sur les hommes à ce moment-là parce que moi-même, je la trouvais incroyablement sexy. Avec ses musiciens, elle avait donné beaucoup plus de mordant à ses chansons que sur disque et elle habitait la scène avec de grands mouvements sexys et théâtraux. C'était beau à voir avec le crépuscule qui fermait cette longue journée musicale.

Wounded Rythmes étant déjà à la base beaucoup plus rythmé que son premier album, la prestation ne pourra être que d'autant plus mordante. En effet, Lykke Li a quelque peu délaissé la pop nordique  délicate pour se diriger vers un électro-pop plus solidement ancré aux textes plus sombres. Pour y arriver, elle s'est alliée au réalisateur Bjorn Yttling du groupe Peter Bjorn & Bjorn. Une association fructueuse et un virage qui colle très bien au style de la jeune chanteuse. Un disque qu'on écoute en boucle par nos week-ends pluvieux! Wounded Rythmes ne nous a pas ramener le soleil jusqu'à maintenant, mais il a le mérite de s'agencer à merveille avec le son de la pluie!

On attend le 21 mai avec impatience!

www.lykkeli.com

mercredi 18 mai 2011

Le design d'intérieur en vedette @ Montréal


Du 26 au 28 mai prochain se tiendra le Salon International du Design d'Intérieur de Montréal à la Place Bonaventure. Cette année, les organisateurs ont mis le paquet côté publicité, car je dois avouer que c'est la première fois que j'entends réellement parler de ce salon qui a tout de même été fondé en 1989! 
Leur plus beau coup de promo: le catalogue du salon aux couleurs attrayantes distribué dans La Presse d'hier, ça suffisait à piquer la curiosité.

Pour quiconque aimant un tant soit peu le design d'intérieur, il s'agit d'une belle occasion de se tenir à l'affût des nouveautés. Près de 300 exposants d'ici et d'ailleurs y seront réunis; architectes, designers d'intérieurs, distributeurs, consultants... Ce sera le temps de rêver aux modifications que vous pourriez apporter à votre demeure pour qu'elle soit digne des magazines d'architecture! On dit aussi que le salon permet de conclure auprès des exposants des achats qui prendraient plus d'un an à se concrétiser en temps normal. Intéressant!

Le SIDIM propose également un volet «En Ville» qui a pour but d'élargir l'événement au-delà des murs en faisant visiter des lieux qui ont, de près ou de loin, un lien avec le design. Plusieurs institutions montréalaises ont choisi de se joindre au happening en nous offrant des rabais ou des expériences diverses dans leur commerce. Pour en bénéficier, il vous suffit de mentionner le code SIDIM 2011. À essayer, entre autres:
- Le menu à 20$ après 20h au Bistro Cocagne, rue Saint-Denis,
- Le menu festif La Fabrique à 100$ pour 4 personnes, rue Saint-Denis,
- La dégustation Bulles-Blanc-Rouge et canapés à 15$ chez Les Cavistes, rue Saint-Denis,
- Une promotion 2 pour un sur le circuit d'eau au Spa Bota Bota, dans le Vieux Port,
- 10% de rabais à la boutique Tozzi, rue Crescent...

Et plusieurs autres offres à découvrir! Suffit d'aller visiter le site du SIDIM. Mais attention, les offres sont valides seulement pour des journées spécifiques avant, pendant ou après le salon. Ça vaudra la peine d'être alerte pour en profiter.

Un bel événement!

SIDIM
http://www.sidim.com

mardi 17 mai 2011

L'Épicurien Urbain Fricote



Vous connaissez? Il s'agit d'un tout nouveau magazine (il n'en est qu'à sa deuxième publication) dédié exclusivement à l'alimentation, au design, au packaging, à l'art et aux plaisirs culinaires en tous genres. Rien à voir avec les magazines pour «madames», celui-ci est entièrement dédié à la nouvelle génération de foodies et aux curieux alimentaires de tous les horizons. Le projet est né fin 2010 en France et, pour rejoindre le plus grands nombres d'adeptes, tous les articles sont rédigés en français et en anglais. Il est disponible dans plusieurs pays et on le retrouve ici aussi, à Montréal, dans les boutiques de revues spécialisées. Il s'agit d'un trimestriel, on en prendrait plus, mais peut-être qu'en augmentant la fréquence, on perdrait du contenu. On ne peut pas tout avoir!

On ne lésine sur aucun sujet dans le Fricote, on donne la parole à tous ceux qui touchent de près ou de loin le domaine alimentaire; grands chefs, blogueurs, architectes, artistes, graphistes, chef d'entreprises... Ça donne lieu à de belles découvertes comme des métiers ultra-intéressants qu'on ne soupçonne même pas d'exister.  Dans un design toujours épuré on présente des pages de magasinage d'outils culinaires, de packagings top tendances à travers le monde, de déclinaisons d'aliments, de suggestions de livres culinaires, de cd à écouter en cuisinant... Bref, tout ce qui est susceptible de rendre les amoureux de la cuisine aux anges! 

Mes coups de coeur sont les chroniques «restos à travers le monde» qui nous amènent à découvrir de hauts lieux de gastronomie undergrounds aux quatre coins du globe. Les pages mode pour leur ingéniosité. On trouve toujours le moyen de combiner mode et alimentation, cette saison-ci, on présente les mannequins sur des gâteaux, comme des décorations de crémage. La section art est aussi très intéressante, c'est fou ce que les artistes créer sous le thème de l'alimentation; que ce soit en papier, en laine, en fruits ou en peinture... J'aime aussi les pages magasinage... Autant vous dire que j'aime tout de ce magazine.

Pour notre plus grand plaisir, le troisième numéro sortira le 18 mai en Europe. Il faudra peut-être patienter une ou deux semaines de plus pour l'avoir ici dans les kiosques, mais l'attente en vaudra le coup, j'en suis certaine. 

En attendant, sachez que le site Internet de Fricote est aussi génial que le magazine. Chaque jour on y ajoute du contenu plus épicurien. On ne se lasse pas de parcourir ce site rempli de surprises. 

Fricote
http://www.fricote.fr

lundi 16 mai 2011

Retour «-- tUnE yArDs @ Sala Rossa


Vendredi soir dernier, tUnE yArDs se donnait en spectacle à la Sala Rossa. Nous avons dû attendre jusqu'à passé minuit pour la voir. Tout bien pensé, ça n'a pas été un supplice puisque la prestation est allée bien au-delà de nos attentes.

tUnE yArDs, c'est le travail de Merrill Garbus, une artiste originaire de la Nouvelle-Angleterre qui est maintenant installée à Oakland en Californie. Ce qu'elle fait et donne à entendre est unique, éclectique et oh combien créatif. Chacune de ses pièces est montée comme un petit bricolage. Elle enregistre un son, une rythmique ou un bruit à chaque fois qu'elle en débute une et ensuite, ces échantillons sont repris tout au long de la prestation. Sur scène, elle est une véritable femme-orchestre, elle enregistre ses échantillonnages, joue du ukulele, des percussions et est elle accompagnée d'un guitariste. Je ne sais de quel type de concentration elle est dotée, mais c'est franchement impressionnant de la voir orchestrer tout ça en plus de chanter. Car des sons, il en pleut dans ses pièces! On dirait même du patchwork musical, mais qui fonctionne très bien car rien n'y est laissé au hasard. Aucune fausse note, aucune erreur dans l'entrée des échantillonnages tout au long de la performance. Wow! C'est ce que j'appelle une artiste.

Elle est arrivée sur scène comme une drôle de bête à plumes avec son boléro plumé, ses joues très roses et sa drôle de coupe de cheveux. Sa voix, à mi-chemin entre celle du canari et de la corneille, passe par toutes les intensités, tous les registres et est capable de tous les types de son qu'une bouche peut produire. On ne sait pas comment elle y arrive, encore une fois, mais tout ça en harmonie parfaite avec sa musique. Vraiment, elle est un objet de curiosité, son excentricité remplit à elle seule la scène. 

Son plus récent album W H O K I L L est en vente sur iTunes depuis la semaine dernière. Un album que votre bibliothèque sera heureuse d'adopter! J'adore Es-so, My Country et You Yes You qu'elle a interprétés, au grand bonheur de tout le monde, vendredi.

http://tune-yards.com

samedi 14 mai 2011

Un nouveau projet pas comme les autres!

C'est une nouvelle tendance que de financer ses projets culturelles par soi-même en sollicitant l'aide du public. Ces jours-ci, une vidéo épurée aux propos novateurs et gorgé d'espoir court sur le web sous le nom de nouveauprojet.ca

C'est quoi le projet?
Un groupe de journalistes, auteurs, créateurs et intellectuels en ont ras-le-bol des façons de faire des médias et ont le commun désir de changer les choses en lançant une nouvelle publication:
«Essais, reportages, critiques. Un magazine qui n’a pas peur de mélanger le journalisme et la littérature, la culture populaire et la haute culture, les idées et les émotions, le je et le nous. Un magazine qui n’a pas peur, point.»

Les fondateurs du projet sont Nicolas Langelier - auteur, commentateur culturel et journaliste indépendant qui a travaillé sur de nombreuses émissions culturelles et des magazines - et  Jocelyn Maclure - professeur de philosophie et auteur. Ils nous promettent un brillant et audacieux comité éditorial comprenant entre autres: Caroline Allard, Marie-Claude Beaucage, Nicolas Mavrikakis, Frédéric Gauthier et Patrick Turmel. Les collaborateurs seront tout aussi intéressants, dans la liste, on retrouve entre autres; Nadine Bismuth, Monia Chokri, Thomas Leblanc, Fanny Britt et Nicolas Dickner. Déjà ça promet.
Beaucoup de gens du milieu compare d'ailleurs ce que le groupe veut faire au magazine londonien haute gamme Monocle, qui ne se cache pas d'être un peu élitiste et qui couvre tout ce qui est pertinent dans diverses sphères de l'actualité. Monocle est éclectique et oh combien intéressant!



Bref, pour mettre leur projet sur pied, le groupe s'est donné comme objectif d'amasser 10 000$ avec l'aide du public. Plusieurs «formules de dons» sont proposées en échange de concret pour nous les donateurs. Par exemple, moyennant 15$, vous aurez le premier numérique du magazine en plus d'un billet pour le lancement. Pour 40$, vous aurez un abonnement d'un an version papier et un billet pour le lancement et ainsi de suite jusqu'à concurrence de 250$! C'est le genre de don qui me motive à donner, bonne idée nouveauprojet.
À l'heure qu'il est, l'équipe a déjà atteint son objectif, mais la campagne se poursuit jusqu'au 9 juin. Àprès tout, on n'a jamais assez de ressources pour démarrer un projet!

Espérons que le lancement aura bel et bien lieu à l'automne 2011, comme «promis», car on attend ce nouveauprojet avec impatience!

http://nouveauprojet.ca/

vendredi 13 mai 2011

En découdre : sous les mailles de la schizophrénie


En découdre est la toute nouvelle pièce mise en scène par Éric Jean au Théâtre de Quat'Sous. Depuis qu'il a pris les rennes de l'établissement, les pièces qu'il a lui-même mis en scène n'ont cessé de nous étonner et de nous émouvoir. On n'a qu'à penser à Hippocampe, Corps Étranger, Opium 37 et Chambre(s). Il a ce don particulier de créer des ambiances fortes de sens qui vont au-delà du jeu des comédiens; que ce soit par l'utilisation des silences, des ombres, des déplacements... Il maîtrise très bien son art. 

Jusqu'au 19 mai, il présente En découdre avec la collaboration de l'auteur français Luc Tartar. Les deux créateurs avaient déjà eu l'occasion de travailler ensemble, en 2009, avec la pièce pour adolescents S'embrassent, du Théâtre Bluff. Un franc succès. 
Cette fois-ci, c'est la schizophrénie qu'ils essaient de démystifier.
«Confronter ses propres démons. Bousculer les conventions, sortir de la mêlée pour capter la lumière, avoir le droit au bonheur. En découdre est le combat épique de celui qui est différent, mais qui lutte avec courage et vaillance.»

Étant vendue au travail d'Éric Jean, je l'avoue, c'est avec de grosses attentes que je me suis rendue au Quat'sous plus tôt cette semaine. Je n'ai vraiment pas été déçue, mais pour être franche, je trouve qu'il manquait à cette création un je-ne-sais-quoi qui aurait su déclencher un plus fort sentiment d'empathie envers le personnage féminin atteinte de schizophrénie. Pour vous mettre en contexte, la pièce raconte l'histoire d'une jeune femme dans la vingtaine qui, à force de comportements anormaux, apprend qu'elle est atteinte de schizophrénie. S'en suit une traversé dans les coins sombres de la maladie où ses proches tentent tant bien que mal de l'aider. 

On annonçait une création à la fois musicale et théâtrale, ce qui a d'autant plus piqué ma curiosité. Un choix juste et très bien exploité de la part de Monsieur Jean. On a laissé le texte respirer en l'entremêlant à des trames sonores, des silences, de la danse et du chant. Face à la maladie ce n'est, en effet, pas tant la parole qui contribue à nous faire plonger au coeur du sujet, mais tout ce qui touche l'ambiance et l'expression corporelle. Une belle idée qui fonctionne. 

Je n'ai jamais eu à faire face à la schizophrénie dans mon entourage, j'en connais donc très peu sur le sujet. C'est d'ailleurs pourquoi j'aurais aimé voir des réactions plus vives de la jeune femme et de son entourage à l'annonce de cette terrible nouvelle. On sent le désemparement chez les personnages, mais c'est très «léger». Si on se met à la place de la mère de la jeune fille, je suis certaine qu'il y aura plus de colère et de sentiments mitigés face à la maladie que ce que l'on voit sur scène. J'aurais aussi aimé être transportée dans la tête de la jeune fille; entendre les voix et les sons qui hantent les gens atteints de schizophrénie, dit-on. On a choisi de ne pas entrer là-dedans pour En Découdre et selon moi, ça manque un peu à la pièce.

Reste qu'il s'agit d'une très belle création au plan de la mise en scène et dont le propos nous force à une réflexion sur cette maladie encore bien peu connue. À la sortie du théâtre, ce sont les mots touchant et poésie qui se promenaient sur les lèvres des spectateurs.

En Découdre, jusqu'au 19 avril 2011 @ Théâtre Quat'sous
http://www.quatsous.com/1011/saison/en_decoudre.php

jeudi 12 mai 2011

Socalled @ Cabaret du Mile End


Sleepover, c'est le titre du quatrième album que Socalled nous dévoilera en grande pompe ce soir au Carabet du Mile End. 
Malgré ce que l'on pourrait croire, Socalled n'est qu'un seul homme qui possède les talents d'un band en entier: rappeur, chanteur, musicien, photographe, magicien, écrivain, journaliste et dessinateur... Il incarne l'image de l'artiste accompli. 

L'album est disponible depuis mardi dernier sur iTunes. Sleepover mélange tout un tas de genres musicaux en un album «fête». À une époque où les genres et les styles ne sont plus encastrés, mais complémentaires et où il est coutume de chanter en plusieurs langues sur un même enregistrement, Socalled est plus que jamais l'incarnation de l'ouverture et de la diversité en musique. C'est rassurant de savoir qu'il s'y adonne, non pas parce que c'est à la mode, mais parce qu'il aime véritablement la musique et dans toutes ses déclinaisons. 
On se laisse porter par Sleepover comme dans un party d'été improvisé qui débute en après-midi, qui passe par toutes sortes de phases, pour se terminer aux petites heures. Pour construire ses enregistrements, Socalled a fait appel à des artistes tout aussi talentueux, comme Chilly Gonzales, Katie Moore, Mighty Sparrow, Sans Pression et Roxanne Shante. Ça donne un très bon résultat, Bande à Part lui a d'ailleurs décerné la note de 7,6. 

Pour voir Socalled à l'oeuvre et bien entouré, c'est ce soir, au Cabaret du Mile End, à 20h. Paraît-il qu'il ne reste plus de billets en pré-vente sur Admission (c'est tant mieux parce qu'ils sont toujours trop chers)... Si vous êtes chanceux, il en reste peut-être à l'Oblique ou encore chez Atom Heart, rue Sherbrooke. 

http://www.socalledmusic.com/

mercredi 11 mai 2011

Ice House: Casse-croûte, texan, rustique style!

Photo du Hour

On entend beaucoup parler ces temps-ci du nouveau restaurant de l'équipe de la Kitchenette: le fameux Ice House. Nommé une des terrasse les plus prometteuse de l'été par Joanna Fox, journaliste au Mirror, le restaurant rue Roy, n'a pas fini de faire parler de lui, car c'est une petite merveille.

Nous n'avons malheureusement pas pu profiter de la terrasse lorsque nous y sommes allés, elle était fermée faute de chaleur. On a donc vécu l'expérience de l'intérieur! Le restaurant est presque aussi grand que la terrasse par contre (on y accueille 20 personnes pas plus) donc préparez-vous à attendre une vingtaine de minutes avant d'avoir une table. Nul besoin de téléphoner pour réserver, ils ne prennent pas les réservations non plus. Qu'à cela ne tienne, ça vaut la peine d'attendre parce que la nourriture y est excellente. 

L'ambiance rappelle autant celle du casse-croûte de luxe et que celle du bar rustique. On s'y sent bien, on y relaxe aisément. La faune est assez diversifiée: gens du coin, couples, amis, jeunes professionnels, moins jeunes; tout le monde y trouve son compte. Seulement une serveuse couvre les tables «de l'intérieur», elle sert uniquement à boire et elle fait le service. Pour commander nos repas, on doit se rendre au petit comptoir qui donne sur la cuisine où l'un des chefs prend notre commande. 
Au menu? Cuisine texane avec ses burritos et ses tacos en toutes sortes de déclinaisons, des huîtres, des fruits de mer, des ribs et j'en passe. 
Nous avons essayé le chili et fromage sur frites en entrée. Il était épicé à point et le mixte des ingrédients était savoureux. Un délice! D'ailleurs, il y a beaucoup de friture dans les plats, ce n'est pas un défaut en soi, mais qu'on se le dise, c'est calorique. 
Par la suite, j'ai essayé les tacos (2 par assiettes) aux portobellos grillés avec avocat, oignons frits, Monterey Jack et tomates. Délicieux une fois de plus. L'assaisonnement était parfait et le mixte des ingrédients se mariait très bien en bouche. Mon pendant masculin, quant à lui, a penché pour le burrito au steak avec poivrons et sauce au fromage. On parle d'un très gros burrito avec un steak cuit à point coupé en lanières. C'était savoureux une fois de plus, parait-il que la sauce aurait pu être un brin plus fromagée. 

L'appétit ayant ses limites, nous n'avons pas pu en goûter d'avantage. Il y a aussi au menu des crevettes pop corn, des sauts d'huîtres et de ribs, des cakes de crabe, des desserts... Il faudra y retourner pour tout goûter. D'ailleurs, toutes les assiettes que nous avons vu passer donnaient l'eau à la bouche. La présentation des plats est de type cafétéria: assiettes en carton et cabaret. On aime, ça rappelle vraiment le casse-croûte, mais ce qu'on y mange est cent fois meilleur. Pour ceux qui me diront que ce n'est pas écologique, je répondrai oui, mais la cuisine est si petite que je doute qu'un lave-vaisselle grande capacité y serait le bienvenue. C'est légitime de leur part. 

Côté alcool, encore une fois, on a de tout. De la bière de la Jamaïque et d'autres pays, du vin et des drinks. Tout sur le comptoir donne soif, mais attention, renseignez-vous sur les prix qui ne sont pas affichés, car vous aurez peut-être des surprises à la caisse! Le vin que j'ai bu était 10$ le verre... Il se mariait bien aux plats, donc vous aurez compris que la facture monte vite. Pour le reste, c'est très abordable, environ 10$ par plat (à part les huîtres, bien entendu). 

Un restaurant fort intéressant pour l'été qui arrive, tant pour une après-midi chaude, un 5 @ 7 ou une soirée. Souhaitons qu'il ne sera pas victime de son succès et que tout y restera aussi agréable malgré le succès annoncé.

Ice House 
51 Roy Est, Montréal

mardi 10 mai 2011

Chromatic par Massivart


Vous avez peut-être vu la publicité de l'événement dans la ville ces jours-ci. Personnellement, elle m'a beaucoup intriguée, c'est souvent les graphismes les plus simples qui frappent. J'ai mis un peu de temps à comprendre, en lisant le catalogue de la soirée distribué gratuitement dans les présentoirs à journaux, de quoi il s'agissait exactement, mais surtout où ça se passait!
Un petit survol qui contient en une page tous les éléments clés de Chromatic :

Massivart est un collectif de promoteurs d'événements qui s'est donné pour mission de rendre l'art émergeant plus accessible et plus présent dans la faune culturelle montréalaise. Mission noble et plus-que-très-intéressante. C'est dans cet optique que l'événement Chromatic se tiendra à la Société des Arts Technologiques, vendredi le 20 mai.

Il s'agira de la troisième édition de l'événement. La programmation artistique de la soirée a été élaborée par Kristian Manchester, de Sid Lee, et Ximena Becerra, de la galerie d'art Yves Laroche. Vu leur emploi respectif, on a tendance à leur faire confiance sur ce coup-là. L'événement regroupera des artistes de toutes les sphères: arts visuel, performances, musique, mode, gastronomie... Au rendez-vous, plus de 75 artistes locaux tels que EN MASSE, François Lalumière, SPG le pigeon, Akido, Dj Brace... Le volet gastronomique sera assuré par le jeune traiteur Tête de violon qui nous proposera des amuses-gueules révolutionnaires sur table noire... Ça intrigue!

Le but de tout ça est de rassembler les communautés créatives de Montréal et d'offrir une plate-forme de rencontre entre les artistes de la relève et l'industrie. C'est une excellente opportunité, également, pour eux de se faire découvrir du grand public. C'est donc un rendez-vous, le 20 mai, pour une soirée tout ce qu'il y a de plus émergente où, j'imagine, plusieurs surprises nous attendent.

Les billets sont en pré-vente sur le site de Massivart au coût de 15$. Il sera aussi possible de s'en procurer à la porte pour 20$.

Chromatic - Massivart @ la SAT
http://massivart.ca/actualite/chromatic

lundi 9 mai 2011

Scotch & Soda + BENCH @ Rabais


La semaine dernière, j'ai appris via le site montrealaubaines.com qu'une vente d'échantillons de la marque BENCH avait lieu à Ville Mont-Royal. Habituellement, je ne mise pas trop sur ce genre de vente parce qu'on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Parfois, il n'y a pas grands choses ou les modèles dates de tellement de saisons qu'il est impossible de les porter au goût du jour. Qu'à cela ne tienne, je suis tout de même passée à la vente ce week-end car j'aime beaucoup les vestes de la marque. Surprise! Je ne suis pas sortie de là avec une veste BENCH, mais des vêtements Scotch & Soda!

Les rabais pour la marque BENCH sont très avantageux, 40$ au lieu de 100$ (ou plus) pour les vestes. Je n'y ai cependant pas trouvé mon compte, les modèles les plus récents n'y étaient pas et les couleurs étaient un peu trop «flashs» selon moi. Il y avait tout de même assez de choix pour que tout le monde y trouve son compte.
J'ai été agréablement surprise d'y découvrir les vêtements Scotch & Soda, conçus à Amsterdam. Ils sont très «casual», mais chics à la fois. Ce qui fait leur charme, c'est qu'ils possèdent tous de petites coquetteries ingénieusement dissimulées dans les coupes. Ça peut être dans les boutons, l'ajout d'un petit foulard dans une poche de chemisier, les tissus différents dans les revers de manches... Plus on s'approprie notre vêtement, plus on découvre des détails qui nous permettent de le porter de différentes façons. Cette saison-ci, en plus, les vêtements sont de styles marin et les matières sont plutôt «naturelles». Tout pour me charmer. Les rabais sont très significatifs, une fois de plus, car on parle quand même d'une ligne dispendieuse. Pour un veston qui se détaille en magasin environ 200$, vous en paierez 85, taxes comprises. Ça vaut la peine car ce sont des vêtements de qualité qu'on ne retrouve pas partout en boutiques.

Il y avait d'autres marques, mais elles n'ont même pas attirées mon attention. C'est dire! 
Une vente qui vaut la peine et qui se poursuit jusqu'au 14 mai.

Au 5600 Paré, Ville Mont-Royal
www.montrealaubaines.com

vendredi 6 mai 2011

À toi, pour toujours, ta Marie-Lou @ TNM


C'est dans le cadre du 40iem anniversaire de l'oeuvre de Michel Tremblay que le TNM a choisi d'inclure la création à sa programmation cette année. Force est de constater que, malgré les années, le texte d'À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, est toujours aussi évocateur et touchant. Une des grandes forces de l'oeuvre de Tremblay c'est qu'elle est et demeurera, on le devine, encore très longtemps d'actualité. Probablement parce que la condition humaine, même si elle évolue à travers l'histoire, conserve les mêmes bases et les mêmes tourments.

Mardi dernier, nous avons assisté à la deuxième représentation de la création, à l'affiche jusqu'au 28 mai au TNM. Mise en scène par Gill Champagne, la distribution est composée de Denis Bernard, Eveline Gélinas, Marie Michaud et Dominique Quesnel. La performance des comédiens est remarquable. Tous les quatre valsent à merveille et avec justesse entre les sentiments de colère, de tristesse, de mépris et de mélancolie qui tiraille le texte de Tremblay. Je ne peux malheureusement pas comparer ou encore faire des parallèles entre la mise en scène de Monsieur Champagne et ce qui s'est fait dans le passé, puisque c'était la première fois que je voyais la création au théâtre. L'idée du metteur en scène d'entremêler les dialogues du passé et du présent entre les personnages amène beaucoup à la pièce et elle y ajoute une certaine poésie. Belle exercice que d'entendre les discours des parents et des enfants n'en devenir qu'un à travers les années.
Le choix du décor est tout aussi ingénieux: un pan de mur qui symbolise la maison familiale, une barque bricolée à partir d'une porte et de l'eau. Ces simples éléments suffisent à illustrer la cellule familiale dysfonctionnelle de Léopold et Marie-Louise. Des naufragés au coeur de la ville, la dérive de l'amour, des enfants qui ne se mouillent pas, l'image de Marie-Louise la Sainte Vierge; bref, le secret qui dort au fond des eaux en apparence calmes. Avec tous les liens à faire entre l'histoire et l'eau, l'idée d'en intégrer sur la scène n'est pas vaine. Chapeau.

La pièce ne dure qu'une heure vingt et pas une minutes à travers cela on ne se lasse d'entendre Léopold, Marie-Louise, Manon et Carmen s'entre-déchirer. Comme quoi on ne cessera de prouver que la ligne est mince entre l'amour et la haine.

Jusqu'au 28 mai 2011 au Théâtre du Nouveau Monde.
www.tnm.qc.ca

jeudi 5 mai 2011

L'expérience sensorielle FEED @ Elektra


Hier, on lançait la 12iem édition du festival d'art numérique Elektra à Montréal. Un événement qui, à première vue, semble s'adresser aux initiés mais auquel on s'adapte très vite. Durant 4 jours, le festival présente des performances audiovisuelles et immersives d'artistes locaux et internationaux réparties en six lieu à travers la ville (dont l'Usine C et la Cinémathèque). On parle donc de performances qui utilisent la technologie pour nous faire vivre des expériences déroutantes, comme la robotique, le son et l'interaction. Pour avoir participé aux trois dernières éditions, je peux vous certifier qu'on sort de chacune des représentations un peu bousculé de découvrir ce que la technologie peut offrir comme possibilités au plan de la création. Je n'ai pas été touchée de façon égale par tout ce que j'y ai vu, mais certaines représentations m'ont marqué à vie, comme dans le cas de FEED.

FEED, c'est réellement le truc le plus déroutant que j'ai vu/essayé dans ma courte vie. Il s'agit d'une performance immersive, sonore et visuelle de Kent Hentschläger qui a déjà été présentée à quelques reprises à Elektra. L'artiste s'intéresse aux relations troubles entre l'humain et son double technologique. Il nous convie, pour l'occasion, dans une expérience sensorielle unique. 
Avant même d'entrer dans la salle, on se retrouve un peu en situation de stress: le personnel nous demande de signer obligatoirement une décharge de responsabilité advenant un malaise physique durant la représentation. C'est troublant et excitant à la fois. La salle peut contenir un maximum de 100 personnes et nous sommes tous placés sur des chaises regroupées au milieu de la grande salle vide. S'en suit: un très épais brouillard, des basses fréquences, des vidéos 3D et des effets stroboscopiques. C'est la perte de repères totale. Personne ne vit l'expérience de la même manière. Personnellement, j'ai vécu cela comme un rêve éveillé, je ne pouvais même plus distinguer si mes yeux étaient ouverts ou fermés. Ça l'air inquiétant comme ça, mais tout le monde en sort comme d'une expérience unique/ultime. J'ai tellement aimé ce que la performance procure comme sensation que j'y suis retournée deux années consécutives!

Vous l'aurez sûrement compris: je vous le recommande fortement.

Elektra 12
4 @ 8 mai 2011
http://www.elektramontreal.ca

mercredi 4 mai 2011

Vente d'atelier Annie 50


Le printemps amène pour notre plus grande joie, pas seulement de la pluie, mais aussi beaucoup de rabais mode. Cette semaine, c'est au tour des designers Annie 50 d'ouvrir les portes de leur atelier pour une vente d'échantillons des précédentes collections. Jusqu'à samedi, vous y trouverez des rabais allant de 50% à 70%. 
J'aime beaucoup le virage plus «vintage sexy» qu'ont pris les designers depuis quelques saisons. Au début, leurs morceaux étaient aussi rétro, mais le côté plus délicat dans le choix des tissus et des coupes y étaient moins. J'adore leurs robes et leurs jupes et, avec de tels rabais, impossible de se retenir d'aller y faire une petite visite.
La collection printemps-été 2011 sera aussi disponible. Très féminine et toute en légèreté, sans laisser pour contre les coupes vintage. Très tendance.

La vente débutera demain, jeudi et, pour l'occasion, cocktails et amuses-gueules seront servis.

Annie 50
2065 Parthenais, suite 29, Montréal
12 mai
13 mai de 12h @ 21h
14 mai de 12h @ 17h
http://www.annie50.com/

Random Recipe @ Nocturnes du MAC



Avant toutes choses, je voulais souligner la victoire de Chloé Lacasse Aux Francouvertes 2011. Comme je l'avais prédit lors de sa première performance au concours, son projet aux influences pop, rock et britannique a conquis le public et le jury. Dans les médias aujourd'hui, on la compare beaucoup à Ariane Moffatt et à Marie-Pier Arthur, c'est tout dire: deux auteurs-compositrices-interprètes de talent. Reste à voir quelle maison de disque lui offrira un premier partenariat... Audiogram? Spectra? Dare to Care? Bonsound?... Je crois, sous toutes réserves, que ça se jouera entre Audiogram et Spectra. À suivre!



Pour continuer sur une note de relève musicale, le groupe Random Recipe se produira ce vendredi au Musée d'Art Contemporain de Montréal dans le cadre des vendredis nocturnes. L'événement attire de plus en plus les foules, mais pour ceux qui ne le sauraient pas, chaque premier vendredi du mois, un groupe plus ou moins émergent (ça dépend des mois) se produit au musée dans une formule 5 @ 7. C'est très intéressant et les artistes sont judicieusement choisis. Rares sont les mois où la programmation nous rebute. 
Pour avoir accès à la soirée, vous vous procurez une carte Branché, moyennant 15$ par année. Celle-ci vous donne accès au musée et aux nocturnes chaque mois. Une aubaine. Une fois votre billet de représentation «nocturne» en main, qui débute généralement vers 19h ou 20h, vous avez le choix de visiter les expositions ou encore de siroter un drink concocté par une équipe de bartenders dans le hall du musée. Ça finit bien la semaine! 

En ce qui concerne la prestation de ce vendredi, j'ai un faible pour Random Recipe depuis la sortie de leur premier EP. C'est Alain Brunet de La Presse qui nous a fait la plus belle description de leur projet : 
«Hip hop, soul, samba, synth pop, folk, jazz pop, torch song, rap. Intense, sportif, calin, romantique, passionné, sexuel, sensuel, tristounet, hilare. Féminin, masculin, hétéro, bi, homo, lesbo. Surtout anglo, avec une pointe de franco qui pourrait gagner plus d'espace dans le concerto.»

Avec une description pareille, impossible de douter de l'énergie que le groupe dégage et du soleil qu'ils mettront dans cette semaine plus-que-trop-pluvieuse!

Chloé Lacasse
http://www.chloelacasse.com/

Vendredis Nocturnes 
http://www.macm.org/fr/calendrier/92.html

mardi 3 mai 2011

Le Baron et sa troisième parution


Le Magazine Le Baron lancera ce soir au Divan Orange sa troisième parution. Le projet, fort intéressant, est né au début de l'été dernier avec peu de publicité - si tout ceci ne vous évoque rien, en voici la cause!  Qu'à cela ne tienne, il n'est jamais trop tard pour se rattraper. 
Le Baron est le fruit d'une collaboration des fondateurs de Motel, Rien à déclarer et BangBang. Toujours dans la lignée des publications émergentes, le trimestriel traite de sujets variés comme la culture, la politique, le design et les voyages et ce, partout à travers le monde. On y trouve aussi de très bonnes entrevues avec les acteurs des tendances de demain dans tous ces domaines. Vous l'aurez compris, on se situe quelque part entre le Nightlife et Urbania

Je me suis procurée les deux précédents numéros et je n'ai jamais été déçue. Les sujets sont toujours très pertinents, parfois même pointus et on y fait de belles découvertes. La différence entre Le Baron et des publications comme le Nightlife et Urbania c'est qu'on relève la volonté de vouloir faire dans l'émergent «sérieux»: peu de blagues et de «culture de la rue» et beaucoup d'emphase sur le contenu. Une belle arrivée dans le domaine pour ce types de publications. En le lisant, on remarque vite, qu'il s'agit encore d'un jeune projet et qu'on travaille à le mettre en place. Parfois les articles sont un peu trop longs, la mise en page n'est pas très invitante et on aimerait avoir plus de photos. Rien de bien grave, puisque le contenu est là, mais pour bien tailler sa place dans le milieu, ce sont des éléments qui devront être ajustés. Heureusement, on remarque le travail qui est fait à ce niveau plus les éditions se succèdent.

Ce soir, l'équipe du Baron nous convie dans une formule de lancement qui n'est sans rappeler celle du Urbania et c'est tant mieux, car elle est gagnante. Pour 10$, on a le magazine et deux consommations gratuites dans une ambiance 5 @ 7. On a hâte de voir ce que ce troisième numéro nous réserve!

Le Baron, alimente également beaucoup de contenu sur sa page web et offre un abonnement qui relie les plates-formes web, papier et numérique.... À découvrir! 

Ce soir au Divan Orange à partir de 18h:
4234 Saint-Laurent, Montréal

http://baronmag.com

lundi 2 mai 2011

341 bougies pour La Baie


La Baie fait maintenant partie du paysage montréalais, à force de l'avoir sous les yeux, on en oublie à quel point il s'agit d'une institution, voir d'un monument! Aujourd'hui, justement, la Compagnie de la Baie d'Hudson fête son 341e anniversaire. Ce qui fait d'elle, non seulement le plus ancien détaillant au Canada, mais du monde entier. Quand on s'y attarde, c'est une page de l'histoire qui niche au coin des rues Sainte-Catherine et Union.

Pour son anniversaire, La Baie en profite pour nous dévoiler officiellement ses nouvelles installations (beaucoup de rénovations ont été effectuées dans les divers départements) et pour dévoiler les nouvelles marques qu'on y tient. Certaines fidèles et chanceuses clientes ont reçu des invitations VIP leur donnant droit à des rabais dans tout le magasin pour la célébration. Parlant de rabais, je remarque que peu de gens pensent à La Baie pour leurs achats autres que ce qui touche la mode, mais ses départements «maison» et «déco» regorgent de belles trouvailles qui sont, plus souvent qu'autrement, en rabais. Suffit de suivre le moindrement leurs circulaires pour les attraper.

Les raisons pour lesquelles je me vais chez La Baie:
- Les cosmétiques
- Les bijoux (décliner en plusieurs gammes et souvent à rabais)
- Les collants et les bas de nylon (je n'en ai jamais vu autant ailleurs!)
- Les marques BENCH et Lady Dutch (pour les hoodies «longs» et les vêtements un peu funkys)
- La literie et les articles de cuisine (il y a tellement de variétés de tout que c'est impossible de ne pas trouver)

Attention, n'oublions pas qu'encore plus important que la fête de La Baie, le 2 mai 2011 est également synonyme d'Élections Fédérales. Avec les enjeux auxquels nous faisons face, ça serait presque un crime de ne pas aller voter! 

La Baie
585 Sainte-Catherine Ouest, Montréal