jeudi 28 juillet 2011

Vente Pop Up ce week-end!


À partir d'aujourd'hui, Ève Gravel participe à une vente pop up avec certains autres créateurs québécois! L'événement aura lieu au Citizen Vintage et des rabais sur les collections de l'été en cours nous y attendent...

Vente Pop Up - 28 @ 30 juillet 2011
Citizen Vintage
5333 Saint-Laurent

Osheaga 2011


Avant toutes choses, chapeau à Osheaga pour la qualité visuelle de leur nouvelle pub télé. L'esthétisme est parfait; à mi-chemin entre l'urbanisme et la nature et les bands à l'affiche sont biens mis en valeur et ce, en toute simplicité. J'aime.

Nous sommes à moins de 24 heures du lancement des festivités sur l'île Sainte-Hélène, c'est signe que l'été bat son comble! Pour bien vous «organiser» et être en mesure de trouver vos amis sur le site, Osheaga a lancé une application qui vous permet de faire l'horaire de votre week-end et de le publier sur vos réseaux sociaux. Une belle idée. 

Parlant d'horaire, voici mes suggestions pour cette nouvelle édition d'Osheaga. Cette année, l'emphase a beaucoup été mise sur le hip hop (ou rap, c'est comme vous l'entendez); je ne suis pas une très grande fan du genre, c'est pourquoi vous en trouverez peu dans mes suggestions. Désolée!

Vendredi 29 juillet

Bran Van 3000 --» C'est le show que j'attends le plus ce jour-là. Tout ce que BV3K touche sur scène devient une fête!

Janelle Monàe --» Si vous n'êtes pas certains de la connaître, vous avez entendu maintes fois sa chanson Thigtrope dans la publicité de Chevrolet Cruz cet hiver! Elle fait dans le mélange d'à peu près tous les genres: funk, soul, hip hop, un brin de rock, électro-pop et reggae. Elle est une excellente chanteuse et danseuse; j'ai hâte de la voir sur scène.

Timber Timbre --» Ils font sensation partout où ils passent! Selon Les Inrockuptibles, ils font dans la pop pastorale hantée. Ils n'ont pas tord, leur son peut se rapprocher de cela. Personnellement, j'aime bien, mais ce n'est pas le type de musique que j'écoute tous les jours. J'ai aussi hâte de voir ce que ça donnera sur scène.

Eminem --» Vous aurez devinez que je ne suis pas une fan de ce qu'il fait, mais je crois qu'il est un incontournable. Ne serait-ce que pour assister une fois dans sa vie à un spectacle de ce «monument».

Samedi 30 juillet

Oh land --» J'ai écouté quelques fois son nouvel album et c'est très intéressant. Une jeune danoise qui fait dans l'électro-pop «douce et charmante». 

Mother Mother --» J'aime vraiment ce qu'ils font. Le groupe de Vancouver valse avec plusieurs genres, mais fait surtout dans le pop-rock moderne. C'est festif et leurs harmonies vocales sont remarquables.

Yoav --» Il y a 3 ans, j'ai beaucoup aimé ce qu'il faisait. Ça sera intéressant de le retrouver sur scène; seul avec sa guitare et son matériel d'échantillonnages.

Ratatat --» Le duo de Brooklyn fait fureur partout où il passe depuis 2003. Les européens sont fous de leur électro. Ils seront un incontournable.

Dimanche 31 juillet

Personnellement, je n'irai pas à cette journée, je laisse mon billet à quelqu'un qui est plus fervent que moi de groupes comme:
Cypress Hill
Malajube
Crystal Castles
MSTRKRTF
Vous l'aurez deviné, tous des incontournables dans leur genre!

Bon week-end musical! 

http://www.osheaga.com/fr


mardi 26 juillet 2011

J'aime Herschel!


C'est ma nouvelle découverte en terme d'accessoire pratique! Je trimballe mon laptop tous les jours au boulot et je me cherchais depuis quelques temps un sac à dos avec un minimum de style pour donner de petites vacances à mon dos. Qu'on se le dise, les sacs de laptop à «ganses» sont très jolis, mais oh combien destructeurs pour les épaules. Bref, mes recherches ont été récompensées la semaine dernière par Herschel

Herschel est une compagnie qui s'est lancée dans la création de sacs aux allures vintages - mais toujours pratiques. Les sacs sont d'ailleurs devenus un objet de convoitise chez nos amis les hypsters. Ils sont faits de toile résistante avec, toujours, un élément de coquetterie; que ce soit une pochette «spéciale» pour souliers ou une doublure intérieure aux motifs sobres, mais chic. Les modèles sont d'ailleurs unisexe. 

Seul petit bémol: c'est la difficulté de les trouver. Bien que, dans la présentation de l'entreprise, la marque semble venir du Canada, l'entreprise elle-même ne livre pas au pays... Il faut passer par de sites comme Karmaloop ou encore Needsupply pour les acheter en ligne. Tout compte fait, ce n'est pas un gros problème car Karmaloop tient à peu près tous les modèles et il les vend au même prix. Bonus: ils ont souvent des rabais sur le shipping.
Si vous désirez les acheter en boutiques, j'ai vu que Bottes et Baskets sur Beaubien en tenait certains et que Urban Outfitters aussi. 

J'ai opté pour le modèle Survey et je suis pleinement ravie de mon achat. Il est juste assez grand pour entrer un laptop dans sa pochette et quelques cahiers. Il est léger et il s'agence bien avec les petites robes et les vêtement plus casuals. À 50$, ça confirme que c'est un bon achat.

http://www.herschelsupply.com

lundi 25 juillet 2011

Zoofest 2011 : TTC & Cranbourne


Théâtre Tout Court & Cranbourne: ce sont les deux spectacles auxquels on a assisté jusqu'ici dans le cadre du Zoofest. Deux excellentes productions qui méritent d'être vues et qu'on parle d'elles.

Théâtre Tout Court ou TTC
C'est au Théâtre Sainte-Catherine que nous sommes conviés pour assister à cette soirée. C'était la première fois que je mettais les pieds là et, je dois avouer que j'ai été agréablement surprise. De l'extérieur, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, mais à l'intérieur, ce n'est pas mal du tout. Une petite salle d'une cinquantaine de places où les chaises ont le mérite d'être confortables et une petite scène qui permet la proximité avec l'action. 
Il s'agit d'un projet de la troupe du Théâtre Absolu. Leur concept est emprunté à celui des américains qui sont friands de ces soirées où l'on présente tour à tour de courtes pièces. C'est ce à quoi on a assisté avec Théâtre Tout Court. Cinq courtes pièces se sont succédées et elles mettaient en vedette une dizaine de comédiens. Les sujets qu'ils abordent sont modernes et actuels: un participant «douche bag» de Loft Story qui lit une lettre à sa blonde pour son anniversaire, couples, colocation et enfants qui prennent de grandes décisions. On passe par une foule de sujets qui n'ont pas nécessairement de liens entre eux. Personnellement, je me suis bien amusée et j'ai ri de bon coeur à plusieurs reprises. Ça n'a pas semblé être le cas pour tout le monde. Il faut noter que nous n'étions que 10 dans l'assistance et que nous n'avions pas tous «le sens de l'humour». Je me demande d'ailleurs ce que certains faisaient là, car ils avaient l'air de s'emmerder royalement. Bref, mention de plus pour les comédiens qui ont joué avec le même niveau même si la salle était «vide». J'ai découvert là un beau concept et j'ai hâte d'assister de nouveau à une de leur soirée.

Cranbourne
Le «conteur» Fabien Cloutier a joui d'une belle vitrine l'an dernier avec son fameux Scotstown qui avait fait, rappelons-le, son effet auprès du public. Cette année il revient à la charge en nous présentant Cranbourne. Il s'agit d'un «conte» moderne raconté en rafale pendant une heure quelques minutes par le personnage principal - qui n'a pas de nom d'ailleurs. Un gars comme plusieurs autres qui vit dans un petit village et qui se rend compte que, rendu à un certain âge, il ne reste plus beaucoup de choix de conquêtes pour se bâtir une vie de couple. On le suit dans sa quête amoureuse - parsemée d'anecdotes et de souvenirs - et on en arrive à se demander: «pourquoi un bon gars comme lui finit par manger la pelleter de merde?». Une histoire succulente, crue et parfois vulgaire, touchante, mais surtout drôle et racontée avec brio par Fabien Cloutier. Pour mieux comprendre son style, unique soit dit en passant, il faut voir!

Ce soir, toujours dans le cadre du Zoofest, on se paie Les frères Rivaux!

mercredi 20 juillet 2011

Arcade Fire - Art de papier


C'est en feuilletant l'Infopresse du mois que j'ai constaté la bonne nouvelle. Le groupe Arcade Fire, qui  fait toujours produire de très belles affiches pour ses concerts, en met certaines en vente en quantité limité sur son site Internet.

Nous nous sommes procuré en quelques clics, hier soir, celle de leur passage a Cochella en avril dernier. Un bel élément de déco à placer dans son salon. Parait-il qu'elles n'ont été reproduites qu'à 400 exemplaires... On a hâte de voir à quoi ça ressemblera tangiblement lorsqu'on la recevra dans quelques jour.

LA grosse nouvelle, c'est qu'elle ne se détaille que 20$! 

http://www.arcadefirestore.com/browse/the-suburbs/

Les enfants terrible...ment bon!


Je suis peut-être un brin en retard, mais le week-end dernier j'ai essayé le restaurant La Brasserie Les Enfants Terribles. Une expérience des plus succulentes...!

La chaleur et le soleil battaient leur comble lorsqu'on est arrivé. L'effet fût d'y attirer vraiment beaucoup de gens. La terrasse débordait et des gens faisaient la file pour avoir une table, heureusement, nous avions réservé à l'avance. Héhé. On a tout de suite constaté qu'il s'agissait d'un restaurant de quartier, bien qu'il soit aujourd'hui reconnu. Les gens qui y entraient connaissaient tout le monde et on se saluait de partout. Belle petite ambiance. Côté faune, il y a de tout, mais surtout beaucoup de familles outremontaises. On a relevé tout de suite le brin de génie des jeunes professionnels qui s'y rendent avec leurs parents et leurs grands-parents en moyens... On devine où l'addition atterrira en fin de souper...! Il y avait aussi des enfants, bref, tout le monde y trouve son compte.

La décoration est chic-rustique et de bon goût; beaucoup de bois, du noir et des lustres. En parfait accord avec le menu «brasserie réinventée». Malheureusement, la chaleur nous a empêcher d'arrêter notre choix sur des plats plus «costauds» qui avait pourtant l'air très bons comme un mac&cheese ou encore un pâté chinois de joue de boeuf à l'huile de truffe... Miam! Nos choix se sont plutôt arrêtés sur des choses plus allégées: pogos de chorizo en entrée - délicieux - fish&chip et steak newyorkais aux morilles comme plats de résistance. Tout était savoureux: les cuissons étaient parfaites, les légumes cuits à point, les sauces goûteuses et la purée de pomme de terre à l'ail étaient succulentes. Un bon souper qui n'avait rien de prétentieux.

Du côté des vins, la liste est généreuse et les prix sont, sommes toutes, abordables. Il est aussi possible de commander certaines bonnes bouteilles en demi-litre. Élément amusant: on ne nous le sert pas dans des coupes, mais bien dans des verres à vin sans pieds! Une petite empreinte digitale est estampée sur chacun des verres: mignon détail.

À deux, avec l'alcool, et sans dessert, nous nous en sommes tirés à 100$ d'addition. Bien que ça soit un peu plus dispendieux qu'une brasserie conventionnelle, on s'entend que c'est très raisonnable pour la qualité des plats.

Une belle sortie gourmande dans Outremont!

Les Enfants Terribles
1257 Bernard Ouest
http://www.lesenfantsterriblesbrasserie.ca

lundi 18 juillet 2011

Cirque Invisible, mais surtout magique!


Le Cirque Invisible du couple formé par Victoria Chaplin (oui, oui! La fille de!) et de Jean-Baptise Thiérrée est entré, vendredi dernier, dans la liste des plus belles choses que j'ai vues dans ma courte vie. 

Le duo talentueux et excentrique a su inventé un cirque qui, on l'imagine, leur ressemble; parce que ça ne ressemble à rien de ce qui se fait dans le domaine. Ils allient bricolages, petits tours, humour, théâtre, cirque à l'ancienne et moderne... Ce n'est pas enfantin, mais pourtant, c'est l'enfant en nous qui est émerveillé devant leurs numéros. Lapins, vélos, oies, bulles, déguisements... Les chorégraphies s'enchaînent sans jamais se ressembler ni même s'apparenter à un autre type de cirque. Vraiment, ils sont uniques.

Jean-Baptiste Thiérrée se charge de la partie «humour» et magie du spectacle. Il est drôle, espiègle et ingénieux. Il réussit sans difficulté à faire décrocher un sourire à chaque spectateur, peu importe l'âge. Son humour est universel, on n'a pas besoin de mots ou de références pour le comprendre. On aime automatiquement cet homme à la chevelure blanche et ébouriffée et on rêve en secret qu'il soit notre grand-père! Soulignons d'ailleurs que, pour l'âge qu'ils ont (soixantaine), le couple a une forme physique et une vivacité à couper le souffle. Les petits numéros de Jean-Baptise entrecoupe les chorégraphies oniriques de Victoria. 

Chaque fois que Victoria se présente sur scène, c'est pour nous présenter un «petit tableau» où un de ses costumes ou personnages se transformera sous nos yeux en quelque chose d'insoupçonné. Ses petites scènes sont habillement chorégraphiées et elles sont gorgées de poésie avec une touche d'onirisme. Chaque fois qu'elle frôle le sol de la scène, on comprend vite qu'on assistera à quelque chose d'étonnamment beau. Ma scène préférée fût celle où sa robe verte aux allures de jardins s'est transformée sous nos yeux en un très gracieux cheval... Je souris juste d'y penser. Ajoutons à tout ça que juste de la voir sur scène nous donne l'impression de se trouver devant une page d'histoire. On ne peut le nier, elle a des traits qui s'apparentent beaucoup à ceux de son père, Charlie Chaplin. 

Tous les costumes et les dispositifs que le couple entrent sur scène ont d'ailleurs été bricolés de leurs mains. Il faut vraiment voir pour être en mesure d'évaluer à sa juste valeur le génie créatif de ces deux personnages. Tout à l'air bricolé à partir de rebus et, ce qui en ressort, c'est du merveilleux. Les objets et les vêtements se déplient pour trouver d'autres fonctions et d'autres moyens de nous étonner. Vraiment, je crois qu'il n'y a pas de mots pour rendre l'expérience qu'ils nous font vivre.

On regrette seulement qu'il n'y existe pas un programme souvenir avec des photos du spectacle à conserver comme «objet témoin» du rêve éveillé auquel on vient d'assister.

Malheureusement, si vous n'avez pas assisté à l'une des quatre représentations qui ont été données au Théâtre Outremont dans le cadre du Festival Complètement Cirque, il vous faudra trouvez un autre moyen de voir cette petite merveille car... Les représentations se sont terminées hier. 
Par contre, s'il vous est possible de les voir un jour sur le continent européen, je vous le jure, le voyage en vaudra la chandelle!

vendredi 15 juillet 2011

Hampton Beach, paradis au New Hampshire


Hampton Beach, c'est réellement ma plage préférée. C'est à 5 heures de Montréal, mais on s'y sent  comme si on était vraiment plus au sud: le sable est presque blanc, l'eau est salée à souhait, transparente, un peu froide, mais très bonne. 

Le village où se trouve la plage se nomme carrément Hampton Beach et c'est un endroit dédié à la plaisance. Bon nombre des demeures sont des chalets, il y a beaucoup de petits motels et on a aménagé un «board walk» truffé d'arcades, de petites boutiques et de petites concessions alimentaires qui longent la plage. On s'y rend donc que pour une chose: relaxer. On y retrouve 3 ou 4 plages, qui longent le bord de la mer et qui finissent par se rejoindre. Les gens se placent donc aux endroits qui répondent le mieux à leurs besoins; plus calme, plus d'espace, plus près du «village»... Il y en a pour tous les goûts.

Dépendant des courants, les vagues peuvent devenir assez grosses par moment pour être surfées. Plusieurs commerces locaux vendent et louent des planches en tout genre. Vous serez émerveillés de voir les habitants de la région surfer comme des professionnels sous vos yeux. Dans ces moments-là, on se croirait en plein vidéo de Billabong. La plage est également assez vaste pour que des endroits soient aménagés pour les sports (volley ball, badminton, pétanque... On a même vu des gens jouer au mini putt!)

Comme c'est tout de même à 5 heures de route d'ici, c'est certain qu'on ne s'y rend pas que pour une journée (à moins que vous aimiez rouler). Hampton Beach offre heureusement des types d'hébergement pour toutes les bourses, du camping à la location de maison. Je vous suggère par contre de faire vos réservations à l'avance car c'est un endroit très convoité autant pour les gens des alentours (comme Boston) que les québécois. Ça peut aussi devenir un bon complément d'un week-end à Boston puisque c'est situé à moins d'une heure de la ville. 

Une fois qu'on y est allé, je vous le garantie, on ne rêve que d'y retourner!

Hampton Beach, New Hampshire
http://www.hamptonbeach.org

jeudi 14 juillet 2011

Wunderkammer, physique à l'honneur


Hier, nous avons assisté au spectacle Wunderkammer de ta troupe australienne C!RCA à la TOHU. Avant toutes choses, je tiens à souligner que j'adore cette salle, juste d'y être, ça débute bien une soirée pour moi. J'aime l'ambiance qu'il y a entre ces murs; un mélange de mystère, de ludique et de grandiose. La salle est très confortable - les bancs sont à une distance parfaite - et on voit bien de partout. La joie quoi!

Wunderkammer, c'est le nom allemand pour désigner les cabinets de curiosités que l'on retrouvait en Europe au temps de la Renaissance. Les cabinets regroupaient des encyclopédies et des tas d'objets hétéroclites et aucuns liens n'étaient établis entre eux. 
Le Wunderkammer de la troupe C!RCA est, oui, un peu hétéroclite, mais ce qui frappe le plus, c'est le côté physique du spectacle. Les 7 artistes sont carrément des athlètes. Ils sont forts, que ce soit les femmes ou les hommes. Ils utilisent le corps comme des structures qui les aident à grimper, se propulser et à chorégraphier. À preuve, le décor ne tient qu'à des tubulaires lumineux, à des spots et, les seuls «objets de cirque» qu'ils utilisent sont une corde, un trapèze, quelques blocs ici et là et des cerceaux. C'est très minimaliste, l'emphase est plutôt mise sur la performance et ils ont bien fait parce que c'est carrément étonnant de les voir à l'oeuvre. Ils font aussi dans le burlesque, la plupart des numéros tiennent sur l'habillage et le déshabillage des artistes. Les filles de la troupe sont très sexy et elles portent des talons hauts presque tout au long du spectacle. Ça tient quand même du défi, car ils sont très hauts.  

Wunderkammer débute sans vraiment de préambule. Dès que les lumières s'allument sur la scène, une jeune femme se lance dans un numéro de cerceaux. Pas le plus impressionnant que j'ai vu de ma vie, mais c'était correct. C'est après que le coup d'envoi du spectacle a réellement été donné quand tous les artistes sont arrivés sur scène avec des ballons(?) dégonflés dans une narine. Le spectacle est d'ailleurs entrecoupé de petites scènes plus «humoristiques» entre chaque gros numéro. Ce n'est pas toujours hilarant, mais ç'a le mérite de faire sourire: faire éclater des bulles de papier à bulles, chanter le globe terrestre, s'arracher des bandes adhésives sur le corps...! 

Tous les numéros sont bons, mais à des degrés différents. Mes deux coups de coeur vont à un numéro très physique où tous les membres de la troupe s'entremêlent dans une chorégraphie de «bascule humaine». On lance tout le monde en les balançant d'un côté à l'autre de la scène; hommes, femmes, tout le monde y passe. C'est très impressionnant. L'autre va à un numéro où une des femmes se déplace sur la scène en marchant, mais ses pieds sont soutenus tout ce temps par deux de ses collègues couchés par terre. Ça en fait une scène empreinte de poésie. On dirait que la jeune femme se déplace sans gravité mais, en même temps, on sent toute sa difficulté à bouger. Un beau contraste. 

La bande sonore de Wunderkammer est également excellente. Énergique à ses heures et touchante quand en vient le moment. On accorde beaucoup de place à l'électro et au Hip Hop et c'est tout désigné, selon moi, avec le caractère physique des numéros.

Un très beau et bon spectacle. Le Festival Montréal Complètement Cirque l'annonçait comme une tête d'affiche et ce fût un bon choix. On dit de Wunderkammer qu'il est un spectacle pour «tous»... Oui, mais tout dépend du type de cirque auquel vos enfants auront été habitués et de votre seuil d'acceptation de «petites tenues» pour eux. Ils risquent d'avoir des surprises une fois installés dans la salle!

Wunderkammer @ La TOHU
Jusqu'au 23 juillet
http://www.montrealcompletementcirque.com/spectacles/wunderkammer

mercredi 13 juillet 2011

Miroir Miroir, quand tu te fais trapèze...


Il y existe plusieurs types de cirque: le traditionnel, le plus athlétique, l'hybride, le grandiose, le poétique et celui qui repose sur une démarche plus poussée. Miroir Miroir, c'est un numéro de cirque poétique qui sous-tend une démarche physique et conceptuelle. 

C'est avec ce spectacle que nous avons débuté, hier, notre «marathon» Complètement Cirque. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à voir ce que j'ai vu. Mélissa Von Vépy est une trapéziste et danseuse, qui, accompagnée d'un pianiste, interroge son miroir. Lorsqu'elle entre sur scène, seul un pan de miroir à douze carreaux et un banc attendent l'artiste. Avec le pianiste qui fait office de «trame sonore en temps réel», elle met une bonne dizaine de minutes à apprivoiser le miroir. Ses mouvements sont très gracieux et on comprend l'intensité et la profondeur qu'elle veut créer vis-à-vis cet objet de réflexion... mais, pour être franche, l'introduction est un peu longue.

L'action, si elle en est une, débute lorsqu'elle décide de briser l'un des carreaux avec son soulier, elle enjambe alors la structure. S'en suit un numéro de contorsion et d'équilibre sur cette structure, qui semble lourde et tranchante à vue de spectateur. Encore une fois, c'est très poétique, c'est beau de la voir à l'oeuvre, mais au bout d'une vingtaine de minutes, on sent que l'artiste a fait le tour de ce qui  est possible de faire physiquement avec le miroir. Le numéro se termine à ce moment, après trente minutes. 
Je crois que toute l'assistance hier, était un peu surprise de ce qu'elle venait de voir, car elle a mis un bon moment avant de se mettre à applaudir. Non pas que le numéro n'était pas au point ou mauvais, mais je crois que tout le monde s'attendait à autre chose. L'autre côté du miroir, je croyais vraiment qu'on découvrirait une autre personnalité, ou un autre univers pour la trapéziste. Mais ce ne fût pas le cas.

Certains critiques, comme Jean Siag de La Presse, ont semblé adorer la performance. Ce dernier y a vu une réflexion sur l'image et sur le danger. Personnellement, j'ai plutôt interprété cela comme un exercice sur la réflexion, dans le sens physique du terme. C'était beau de voir des parties du corps de l'athlète se refléter de sorte qu'elle devienne un humain hybride à plusieurs jambes ou mains. Mais on ne peut contredire personne là-dessus; c'était un numéro très poétique. 

Autre fait intéressant, tout au long de la performance, le pianiste a accompagné Mélissa Von Vépy sans la regarder. Signe d'une complicité extrême ou que le numéro était leadé par le pianiste? Quoi qu'il en soit, c'était impressionnant. 

À la lecture de ces lignes, vous aurez compris que ce n'est peut-être pas le type de cirque qui s'adresse aux enfants. Il y en avait un dans la salle lors de cette représentation et il n'as pas semblé y trouver son compte. Tout dépend du type d'enfant que vous avez et, bien entendu, du type de spectateur que vous êtes. Je le confirme, ce n'est peut-être pas le genre de numéro qui plaira à tout le monde.

Miroir Miroir @ Espace GO
Jusqu'au 16 juillet
http://www.montrealcompletementcirque.com/spectacles/miroir-miroir

mardi 12 juillet 2011

The Black Keys @ Centre Bell: et la lumière fût.


On était plus de 8000 hier au Centre Bell a avoir assisté probablement au meilleur concert de l'année (jusqu'ici). Cette réussite avait un nom: The Black Keys

On a été à même de constater que ce duo de blues-hard-rock de l'Ohio rejoint un très large public: adolescents, jeunes professionnels et gens plus âgés; il n'y a pas de doutes, des notes de blues, ça touche tout le monde. The Black Keys nous ont livré un spectacle assez bref - d'une heure quinze - où se sont succédés la plupart de leurs succès. Dans un sens, j'aime bien le concept de performer à cent milles à l'heure avec une intensité énergique et égale. C'est ce qu'ils ont fait. Mis à part les arrangements et les riffs de guitare qui étaient aussi parfaits que sur disque, la magie de la prestation tenait aussi de la qualité sonore et visuelle. 
C'est certain que lorsque tu n'es que deux sur scène (quoi qu'ils ont été rejoints à la mi-spectacle par un claviériste et un bassiste), il faut que tu mises sur quelque chose pour remplir une scène d'envergure. Pour les Black Keys: c'est la lumière. La personne en charge de l'éclairage de ce spectacle-là devrait d'ailleurs être mis en nomination pour un prix, s'il en existe un. Toute l'habillement du spectacle tenait sur l'éclairage, la scène ressemblait un peu à une salle de répétition de théâtre: tout en noir avec de gros spots lumineux à même le sol et des arrangements de lumières qui pendaient comme des serpentins au-dessus du groupe. Chaque pièce était savamment suivie par l'éclairage qui était tantôt des spots de lumière très blanche, jaune, des reflets de boules disco en mauve et en turquoise qui prenaient d'assaut la foule... Chaque pièce à eu son ambiance: c'était grandiose. En fin de show, THE BLACK KEYS s'est allumé en arrière-scène pour le grand bonheur de la foule. La qualité du son était aussi remarquable, aucune fausse note, seulement un acoustique franc et survolté. Une prestation parfaite de A à Z.

En première partie, on a eu droit à Cage The Elephant. Je dois avouer que j'étais fébrile de les voir sur scène parce que j'aime beaucoup ce qu'ils font sur disque. Ma déception fût immense de voir, et surtout d'entendre, les multiples distorsions et le chanteur s'adonner à du «métal hurlant». Très sincèrement, j'ai trouvé ça dommage de voir le jeune chanteur Matt Shultz, se ruiner les cordes vocales à crier tout en parcourant la scène de façon hystérique. On l'a vu ramper, sauter, faire le bacon, se laisser tomber dans la foule.... Bref, avec le temps et l'expérience, ils vont peut-être comprendre qu'il n'est pas nécessaire d'en faire autant pour «habiter» la scène. The Black Keys, par contre, l'ont compris.

Une très belle soirée dont on se souviendra longtemps.

72 heures à Boston


Le week-end dernier, nous sommes allés à Boston pour un voyage-express. C'est idéal pour décrocher: pas très loin de Montréal, amusant et à mi-chemin entre la vie urbaine et celle de plaisanciers. Quelques suggestions à la suite de notre passage:

Newbury & Boylston Street
Deux rues qui traversent à peu près la ville en entier. C'est l'endroit idéal pour le shopping et les terrasses. Crate and Barrel, Anthropology, Ben Sherman, Lord & Taylor et une foule de petits commerces locaux sont regroupés sur ces deux rues parallèles. 
Côté nourriture, nous avons essayé le Tapéo, un restaurant de tapas espagnols. Nous n'avons pas été déçus de notre choix! On pourrait comparer le Tapéo à notre Sala Rossa montréalaise; la cuisine y est franche, goûteuse et typiquement espagnole. Ils ont une grande terrasse et, en s'y rendant sans réservation, on s'en sort avec moins de trente minutes d'attente. Avec 5 tapas partagés à deux et une bouteille de vin, l'addition a atteint les 100$. Un bon choix.
Je vous suggère également le Charleys pour les dîners et les déjeuners. La terrasse du Charleys compte parmi les plus belles de Newbury Street et elle est toujours bien remplie, mais encore là, nous n'avons pas à trop attendre avant de mettre la main sur une table. On y sert de la cuisine de bistro et des classiques du «fastfood» version améliorée. Nous y avons mangé un dîner partagé: nachos, filets de poulets frits avec sauce piquante et quesadillas. Tout était délicieux et franchement pas trop gras pour de la cuisine américaine. La carte des vins et des bières et généreuse, à deux, avec consommations, on s'en tire à près de 40$.

Common Park & Public Garden
Arrivés au bout des rues Newbury et Boylston, on tombe directement dans les deux parcs publiques de la ville. Deux très grands et beaux espaces verts où la population de Boston passe du bon temps. Les parcs abritent des plans d'eau et des aires de jeux. C'est l'endroit idéal pour relaxer ou pour se reposer les jambes avant de continuer le parcours à pied. J'ai un faible pour les kiosques de limonade fraîche préparée devant nous: un peu sucrée, mais oh combien désaltérante!

Faneuil Hall
Faneuil Hall se trouve tout en bas de la ville, près du port. On ne se le cachera pas, c'est l'endroit le plus touristique de Boston. Il s'agit d'un mini quartier piéton qui entoure le Quincy Market; selon quelques personnes rencontrées là-bas, il s'agit du meilleur food court au monde! C'est vrai que les petits restaurants que l'on trouve au Quincy Market sont très diversifiés et que, contrairement à beaucoup d'autres, il ne compte pas de grandes chaînes. Ça vaut la peine d'y entrer! Sinon, Faneuil Hall regorge de petites boutiques, de grandes chaînes de magasins et de restaurants. 

Red Sox @ Fenway Park
Ce serait fou d'aller à Boston sans aller voir, au moins une fois dans sa vie, une partie des Red Sox au Fenway Park. Cette fois-ci, nous y sommes allés! Même s'il n'est pas très grand, c'est tout de même impressionnant de voir le stade de baseball en plein milieu d'une ville et surtout, d'y observer les fans. Boston, c'est avant tout une ville de sports; les gens sont complètement accros aux Red Sox et aux sports pour lesquels ils ont une équipe. Ce n'est pas rare de voir des hommes, des femmes et des enfants habillés de la tête aux pieds à l'effigie des Red Sox! Au fond, le vrai spectacle, c'est de voir ces partisans à l'oeuvre parce qu'on s'entend qu'une partie de baseball, c'est un peu long... À mon humble avis!

ICA
Si vous faites une promenade dans le port, je vous conseille de vous rendre jusqu'à la pointe et de passer par l'Institute Of Contemporary Art. Un musée architecturellement très intéressant; une partie de l'établissement est totalement vitrée et elle surplombe l'eau. On peut aussi y contempler le paysage, juste pour cela, le ICA vaut le détour. Les collections exposées sont toujours à la fine pointe de ce qui se fait dans le monde de l'art contemporain. J'y ai déjà vu une importante rétrospective de l'oeuvre d'Obey et, présentement, on peut y visiter une exposition d'oeuvre faites à partir de vinyles.

On peut passer une semaine à Boston, mais par expérience, trois jours suffisent amplement pour visiter la ville d'un bout à l'autre.

jeudi 7 juillet 2011

Ne plus jamais rien rater avec CAMUZ


Vous êtes le type de personne qui entendez toujours parler des bons shows musicaux... une fois qu'ils sont passés? Eh bien il y existe une solution pour ça: CA MUZ. Le Calendrier Musical de Montréal est décliné en plusieurs outils pour vous aider à prévoir et choisir un spectacle musical le jour, voire à l'heure, même: un site web, un application pour téléphone intelligent et un petit calendrier (revue) de poche.

Je dois avouer que c'est un bel outil. Évidemment, on ne répertorie pas TOUS les spectacles qui se donnent sur l'île, surtout en temps de festivals comme ces jours-ci, mais la sélection est variée et représente bien les scènes d'ici. J'apprécie surtout la petite revue-calendrier, parce que pour le reste, il faut se l'avouer; Nightlife offre exactement la même chose, mais élargie à tous les événements de la Métropole. La revue, donc, est très bien faite, le calendrier du mois est clair et concis, on y trouve des critiques des sorties de disques, des entrevues et des petits reportages. Le format est idéal pour la sacoche (ou le sac en tout genre); on aime bien le concept!

Jusqu'à maintenant, le seul endroit où j'ai trouvé le CA MUZ est dans les entrées des Renaud Bray...

CA MUZ
http://www.camuz.ca

mercredi 6 juillet 2011

Wrentham MA: le village des rabais


Sur photo, comme ça, vous me direz que ça l'air un peu moche. Je vous l'accorde... Et pourtant: Wrentham Village Premium Outlets, c'est tout à fait fantastique! Il s'agit en fait d'un petit village tout ce qu'il y a de plus bétonné et avec le minimum de «cachet» dans lequel on a regroupé des outlets de 170 boutiques ou grandes chaînes. Si vous prévoyez des vacances à Boston, vous vous devez d'y faire un arrêt.

Les rabais sont significatifs souvent plus de 50% sur la marchandise à prix régulier et on ajoute, le plus souvent, un pourcentage de rabais supplémentaire. Ça vaut la peine! C'est certain que les collections en cours ou à venir sont rarement là, mais celles qu'on offre ne date pas de très longtemps!

J'y vais pour:
JCrew: on adore, surtout en solde!
BCBG: pour les robes qui deviennent abordables.
Calvin Klein: pour les bas et les sous-vêtements
Ralph Lauren: pour la literie et les serviettes de plage
Les 4 boutiques d'articles de cuisine: pour pouvoir me permettre d'acheter des produits plus haut de gamme
GAP: pour les pyjamas, les vêtements d'intérieur et les sous-vêtements
Burton: on y trouve parfois des manteaux très pratiques

Évidemment, je fouine dans toutes les autres boutiques et je trouve invariablement des trésors!

À moins de 30 minutes de Boston, on serait fou de ne pas passer par là en chemin. Mais attention, la limite d'achat que nous sommes autorisés à ramener au Québec après 48 heures de visite est de 400$. Pour les dépassements, il faut payer de la taxe...

Wrentham Village Premium Outlets
One Premium Outlet Boulevard
Wrentham, MA
http://www.premiumoutlets.com

  

mardi 5 juillet 2011

General 54; UO de chez nous


General 54 c'est le coup de coeur de mon week-end. On pourrait comparer l'endroit à un Urban Outfitters de chez nous: c'est très épuré, un peu bricolé et il y a la touche urbaine-gitane typique à UO. Les propriétaires y tiennent des créations de près de 30 designers de Montréal, du Québec et du Canada. Celles que l'on retrouve en plus grand nombres sont Birds of North America, Atelier B, Les enfants Sauvages et Jennifer Glasgow (qui est également la co-propriétaire de la boutique). On y trouve aussi des accessoires et des articles de maison (comme de très beaux linges à vaisselle!).  

Mes coups de coeur sont allés aux robes de Jennifer Glasgow et à celles de Birds of North America; des morceaux passe-partout avec des détails funky qui les rendent pas-comme-les-autres. À prix régulier, les vêtements constituent «un investissement»; il faut compter entre 100$ et 200$ pour chaque robe. Disons que ça nous y fait penser à deux fois avant de faire un achat compulsif. 
À l'avant-boutique, par contre, il y a toujours un présentoir ou les dernières pièces de certaines collections sont soldées. Si vous êtes chanceuse, vous ferez peut-être des trouvailles dans votre taille à des prix moindres (40$ à 70$). Il faut quasiment passer toutes les semaines pour être certaine de ne pas manquer un morceau de notre taille à rabais. Ils s'envolent très vite et il ne semble pas y avoir beaucoup d'exemplaires de chaque vêtement en boutique. C'est parfait dans un sens, parce que ça les rend plus unique sur l'île, comprendre ici: moins de chances de voir quelqu'un habillée comme vous!

General 54 a deux petites soeurs qui font dans le vintage-friperie: Local 23 et Annex Vintage. J'ai visité le Local 23 et, bien que je ne sois pas une grande fan des friperies, j'ai trouvé que leurs vêtements étaient en très bon état et qu'ils étaient bien choisis. À visiter si vous êtes une accro des friperies.

General 54 est un coup de coeur sur toute la ligne!

General 54
54 Saint-Viateur West
http://www.general54.blogspot.com

lundi 4 juillet 2011

Mangez comme des rois à l'ITHQ!



Fans de royauté? Prince ou princesse dans l'âme? Sachez que, du 12 au 30 juillet, il vous sera possible de manger exactement la même chose que les époux royaux lors de leur passage à l'Institut de Tourisme et d'Hôtellerie du Québec.  Au menu?

Fromage de chèvre des Cantons-de l'est, concombre miniature et confiture de sureau
Foie gras du Québec sur pain brioché rôti, gelée de cidre de pomme
Homard des îles-de-la-Madeleine, en deux façons
Longe d'agneau de Charlevoix en croûte d'herbes et de canneberges, légumes saisonniers du Québec
Rêve Blanc
Barre de fromage blanc et de caramel d'érable, plume de meringue et biscuit léger

Et, bien sûr, chacune des propositions vient avec une suggestion de vin de chez nous savamment agencée. 

Avouez... Qu'on soit pour ou contre la monarchie, reste que ce menu donne l'eau à la bouche! Il nous  sera offert à des prix assez accessibles: 55$ sans les choix de vin ou à 90$ avec les suggestions.

Institut d'Hôtellerie et de Tourisme du Québec 
3535 Saint-Denis, Montréal
http://www.ithq.qc.ca/hotel/menu_royal.php

Ryu --» tapas japonais dans Outremont


On fait beaucoup la promotion des tapas d'inspiration japonaise du Ryu ces temps-ci dans les médias montréalais. Évidemment, on s'est senti le besoin de les essayer. Coup de théâtre! Ce n'est pas les tapas qui ont retenu notre attention, mais leurs sushis...

Le Ryu, au fond, n'a rien de bien japonais. C'est plutôt un resto-lounge au goût du jour qui attire une faune de jeunes gens qui veulent faire dans le branché. Au menu, les tapas n'ont pas su créer l'envie chez nous. La liste est très courte et, en fait, ce qui nous a le plus rebuté c'est que tout ce qu'on y voyait, on aurait pu le faire à la maison: poulet gingembre-miel, tartare de boeuf et de saumon, canard miso, nouilles soba... Il y avait aussi les toban yaki, des viandes et des légumes cuits sur céramique. Encore une fois, les mélanges de viandes n'étaient pas très «exotiques» et ce n'est pas nous qui faisions cuire nos viandes sur la céramique; ça arrivait des cuisines. Peut-être que si notre serveur avait été plus en mesure de nous vendre son menu, nous aurions été plus séduits par l'un de ses plats... Mais à la lecture comme ça, nous n'avons eu aucun coup de coeur.

Les sushis par exemple! J'ai débuté par des tapas makis, qui sont servis en deux petites bouchées. J'ai opté pour les Ronin: crevettes tempura, cocombre, avocat, tobiko et feuille de miso. Ils étaient dé-li-cieux! Pas trop lourds, ni trop collants et très frais. On nous offre également un plateau de petites sauces pour accompagner nos sushis: oignons caramélisés, sésame, mayonnaise épicée et une dont le nom m'échappe. Miam! Je crois que c'est ce qui nous a le plus séduit, ça faisait un petit quelque chose de nouveau. Nous avons ensuite enfilé des Makis et aucun ne nous a déçu. 

La carte des cockails est volumineuse et on suggère plein de recettes maison. Tout semblait intéressant, mais à 14$ le verre, dépendant de notre budget, il faut faire des choix entre bouteille de vin et les coktails. La carte des vins au verre offre peu, mais de bons choix. Pour deux, avec juste assez de sushis pour nous rassasier et quatre verres de vin, nous nous en sommes tirés pour environ 70$. C'est raisonnable. 

À chacun ses goûts, mais selon moi, les tapas du Ryu ne valent pas vraiment le détour. Pour les sushis par exemple, ça peut être un bon choix. Quoiqu'il y a tellement d'excellents restaurants de sushis sur l'île...

Ryu
288 Laurier Ouest, Montréal
http://www.ryutapas.com