C'est grâce aux Inrockuptibles que nous avons découvert ce groupe de londoniens déjantés car, malheureusement, l'album n'est pas disponible ici. Qu'à cela ne tienne, nous nous le sommes procurés et maintenant notre vie n'en est qu'améliorée (et j'exagère à peine).
Leur origine tient du mensonge raisonnable, ils ont d'abord fait croire sur le web qu'ils étaient basques espagnols. Ça n'était pas sans lien avec leur usage de percussions traditionnelles de la région - le txalapartas et le txistus, par exemple. Tout ceci est faux, ils sont anglais, américains et d'origines allemandes. C'est drôle et déjà pardonné.
Ils font dans le folk-tribal-électro, un heureux mélange dansant auquel on ne peut résister. Des onze pièces de l'album, aucune ne se ressemble. On voyage à travers ce disque comme dans un party d'été réussi. Les Inrocks disent d'eux qu'ils sont à la croisée de Klaxon et d'Animal Collective, à vous d'en jugez. À chacun sa pièce de prédilection, personnellement, j'adore I love London (très électro), pour mon pendant masculin c'est plutôt Swallow (qui rappelle les MGMT, en plus «loud»). Encore une fois, à vous d'en jugez.
Crystal Fighters, c'est notre pied-de-nez au printemps qui tarde à s'installer. Heureux, déjantés, un brin psychédéliques (voir leur vidéo): à écouter.
http://www.myspace.com/crystalfighters
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